De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour fêter ses 65 ans, le journal d’extrême droite Rivarol a vu les choses en grand : inviter le plus grand nombre de personnalités sulfureuses. Parmi ces invités de marque : le négationniste Robert Faurisson, les militants identitaires Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, le patron de Radio courtoisie Henry de Lesquen… ou encore Jean-Marie Le Pen.
Le patron historique du Front national n’est donc pas homme à renier ses amitiés ; pour rappel, c’est à cause d’une interview accordée à ce journal que Jean-Marie Le Pen a été débarqué de son parti l’année dernière. "J’ai souvent fait chambre commune avec Rivarol, mais à la 17ème" chambre du tribunal de grande instance de Paris, celle relative aux affaires de presse, s’est-il amusé
Un journal créé par un proche de Pétain
Le banquet avait lieu samedi dernier à Paris pour les 65 ans du journal d’extrême droite fondé en 1951 par René Malliavin, un proche du maréchal Pétain. Il s’agit du plus important journal de cette mouvance avec l’hebdomadaire Minute.
A ce banquet, environ 600 personnes étaient présentes pour dîner et l’organisation a même dû refouler certaines personnes intéressées par l’évènement, selon des journalistes du Petit Journal de Canal + présents sur place. Ces derniers ont pu interroger plusieurs invités sur leurs motivations : l’un veut supprimer le droit à l’avortement, un autre milite pour le rétablissement de la monarchie absolue de droit divin, un autre encore veut renvoyer les immigrés, tandis qu’un dernier veut "désislamiser la France".
Le candidat à la présidentielle qui pourrait cristalliser toutes ces mesures s’appelle Henry de Lesquen, et il était présent à ce banquet. "Je suis nationaliste, traditionnaliste, identitaire, et – j’ose le dire – populiste", a-t-il indiqué avant de détailler cinq points de son programme : "Rétablir la démocratie, la liberté d’expression, la "remigration", quitter l’UE et rétablir une monnaie nationale."
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"Et Auschwitz, excusez-moi, c’est un éclat de rire"
Après le départ de Jean-Marie Le Pen est arrivé Robert Faurisson, condamné plusieurs fois pour nier l’existence de l’extermination programmée des Juifs par les nazis. Sur place, "je n’ai pas vu de chambres à gaz", a-t-il déclaré devant la salle, "aucune trace d’acide cyanhydrique" n’a été retrouvée, "même dans les conduits, les pièces, les cheminées, les quelques cadavres conservés".
"Et Auschwitz, excusez-moi, c’est un éclat de rire (…) Dans ce secteur de Birkenau qu’on appelle camp d’extermination, ce qui est bizarre pour un camp qui avait un terrain de volley, un terrain de foot, un camp d’hommes, un camp de femmes, un camp des familles…"
Des propos condamnés par des associations antiracistes, parmi lesquelles la Licra et le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui a saisi le parquet de Bobigny.