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La semaine dernière, Théo, 22 ans, a été interpellé violemment à Aulnay-sous-Bois par quatre policiers. À la suite de quoi, trois policiers ont été mis en examen pour violences volontaires sur le jeune homme qui est toujours hospitalisé. Un des policiers âgé de 27 ans a lui été mis en examen pour "viol". Il aurait enfoncé sa matraque dans les fesses de Théo de manière volontaire. Toutefois, on apprend ce jeudi que l'IGPN, "la police des polices", après enquête, écarte la piste d'un "viol délibéré" au profit d'un "accident", tout en ne niant pas le caractère "grave" des blessures du jeune homme.
Il est originaire du Nord
Le jeune policier a rejoint sa famille dans le nord de la France en attendant sa nouvelle convocation par le juge d’instruction de Bobigny. Il n’a pour l’instant plus le droit de séjourner en Seine-Saint-Denis. D’après son avocat, il est "anéanti" par les conséquences de ses actes.
Le policier a pris ses fonctions il y a 4 ans dans un secteur sensible appelé le 3 e district dont les principales villes sont Aulnay-sous-Bois et Sevran. Quelques mois avant son interpellation, il avait été affecté dans une "brigade spécialisée de terrain" (BST). Une de ces petites unités armées qui ont pour objectif de faire respecter l’ordre malgré les tensions liées au trafic de drogue.
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Un policier pas réputé pour être violent
Le policier n’était pas réputé violent. D’après France Info, il n’a jamais fait l'objet de sanctions administratives, ni disciplinaires. "Ce n’était pas un abonné des 'outrages rébellion'. Il n’était pas dans le viseur des jeunes d’Aulnay ni réputé brutal", a déclaré l'un de ses collègues.
Le gouvernement prend cette affaire très au sérieux, François Hollande est d’ailleurs venu rendre visite à Théo à l’hôpital. De son côté, Bernard Cazeneuve a déclaré mercredi à l'Assemblée : "Les forces de l'ordre en raison de l'uniforme qu'elles portent doivent être impeccables dans l'exercice de leur mission et se conformer à chaque instant aux principes de droit."