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Dans la journée de mardi, le procureur de Paris, François Molins, a annoncé la mise en examen de Yassin Salhi pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.
Dans le même temps, il a apporté plusieurs informations concernant le déroulé des événements de ce vendredi 26 juin. En voici les détails :
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7 heures
Sortant de son domicile de Saint-Priest (Rhône), Yassin Salhi prend avec lui un couteau "avec une lame de 20 cm", un fusil à pompe et embarque de son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail, une société de transports.
7 heures et demie
Arrivé sur son lieu de travail, l’entreprise Colicom, installée à Chassieu dans la banlieue lyonnaise, l’homme charge sa fourgonnette de bouteilles de gaz et "fait monter son employeur dans le véhicule" sans que l’on sache si ce dernier le fît sous la contrainte.
Sur la route le menant à l’usine d’Air Products, sise à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Yassin Salhi reconnaît avoir "assommé son patron d’un coup de cric" avant de "l’avoir étranglé d’une seule main". Toutefois, l’autopsie réalisée sur le corps de son employeur n’a pas permis de déterminer le moment exact de son décès.
9 heures
Arrivé à 500 mètres de l’usine Air Products, Yassin Salhi s’arrête sur un parking et, à l’arrière de sa fourgonnette, décapite son employeur.
9 heures 28
Le suspect pénètre dans l’usine au niveau de la barrière de sécurité. Ce dernier étant "connu des employés de l’usine".
9 heures 33
Cinq minutes plus tard, Yassin Salhi prend alors deux photos, l’une montrant le corps de son employeur enveloppé dans un drapeau recouvert d’inscriptions en arabe évoquant la Chahada (profession de foi islamique), l’autre le montrant avec la tête de son employeur qu’il accrochera peu après au grillage de l’enceinte.
9 heures 35
Les images des caméras de surveillance montrent l’homme en train de foncer avec son véhicule vers un hangar où sont entreposées des bouteilles de gaz et d’acétone. Une explosion s’en suivra, détruisant une partie du hangar.
Comme l’explique 20 minutes, l’usine d’Air Products, classée Seveso, "dispose d’un service de pompiers à proximité" permettant à ces derniers de se rendre sur les lieux de l’attaque en six minutes. Quelques minutes après, l’un des pompiers aperçoit et maîtrise Yassin Salhi en train d’essayer d’ouvrir une bouteille de gaz. Celui-ci criera alors "Allah Akbar".
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