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Avant de se radicaliser, Foued Mohamed-Aggad, le troisième kamikaze du Bataclan dont le corps a récemment été identifié, voulait devenir policier. Le jeune homme avait même passé le concours d’entrée, sans succès. "Il l'a manqué, comme il a échoué à intégrer l'armée, a raconté au Parisien un ancien voisin de palier du djihadiste. Sur le coup, ça l'avait vraiment déçu, et maintenant, avec ce qu'il s'est passé, je me dis que ça a dû jouer."
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Une autre voisine a confirmé au quotidien que Foued Mohamed-Aggad pensait à intégrer l’armée. "Il m’en parlait tout le temps, c’était vraiment ce qu’il voulait faire. Après, je n’ai pas su pourquoi cela n’avait pas fonctionné, et il était parti du côté de Strasbourg", a-t-elle expliqué. Pour les jeunes du quartier de Meinau à Strasbourg, une chose est sûre : rien ne laissait présager que le jeune homme emprunterait un destin sanglant. En effet, celui-ci était même vu comme "un modèle" par certains habitants de la ville.
Il aurait combattu en Irak
Pourtant, en 2013, le terroriste a définitivement quitté son quartier natal pour la Syrie. D’après David Thomson, un journaliste spécialisé dans les questions djihadistes, il aurait combattu en Irak où sa femme, une Française, a accouché. C’était avant de revenir en France et de s’attaquer au Bataclan où 90 personnes ont perdu la vie.
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