![](/files/styles/pano_m/public/images/article/2/5/1/2967152/vignette-focus.jpg?itok=ig_Ux4hC)
INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Avant de se radicaliser, Foued Mohamed-Aggad, le troisième kamikaze du Bataclan dont le corps a récemment été identifié, voulait devenir policier. Le jeune homme avait même passé le concours d’entrée, sans succès. "Il l'a manqué, comme il a échoué à intégrer l'armée, a raconté au Parisien un ancien voisin de palier du djihadiste. Sur le coup, ça l'avait vraiment déçu, et maintenant, avec ce qu'il s'est passé, je me dis que ça a dû jouer."
A lire aussi - Attentats à Paris : on connaît le troisième kamikaze du Bataclan
Une autre voisine a confirmé au quotidien que Foued Mohamed-Aggad pensait à intégrer l’armée. "Il m’en parlait tout le temps, c’était vraiment ce qu’il voulait faire. Après, je n’ai pas su pourquoi cela n’avait pas fonctionné, et il était parti du côté de Strasbourg", a-t-elle expliqué. Pour les jeunes du quartier de Meinau à Strasbourg, une chose est sûre : rien ne laissait présager que le jeune homme emprunterait un destin sanglant. En effet, celui-ci était même vu comme "un modèle" par certains habitants de la ville.
Il aurait combattu en Irak
Pourtant, en 2013, le terroriste a définitivement quitté son quartier natal pour la Syrie. D’après David Thomson, un journaliste spécialisé dans les questions djihadistes, il aurait combattu en Irak où sa femme, une Française, a accouché. C’était avant de revenir en France et de s’attaquer au Bataclan où 90 personnes ont perdu la vie.
En vidéo sur le même thème - Samy Amimour, de la banlieue parisienne au Bataclan, en passant par la Syrie
Découvrez encore plus d'actualités, en vous abonnant à la newsletter de Planet.
Votre adresse mail est collectée par Planet.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.