Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Un carnage d’environ quatre heures a eu lieu mercredi après-midi à Tunis. Dix-huit touristes étrangers et deux Tunisiens ont été tués alors qu’ils se trouvaient au musée du Bardo. Parmi, eux, figuraient deux Français et deux Tunisiens. Quarante-quatre autres personnes ont par ailleurs été blessées, ce qui fait de cette attaque la plus meurtrière depuis celles qui ont éclaté en marge de la Révolution de 2011.
"Nous avons réalisé qu'il ne s'agissait pas de pétards, mais de terroristes qui tiraient sur toutes les personnes qui marchaient sur la place. Après ils sont entrés dans le musée. Ils étaient presque à dix mètres, ils tiraient sur tout ce qui bougeait", a dit Josep Lluis Cusidó, un touriste espagnol, à la chaîne Cadena Ser.
Deux Français tués, un autre grièvement blessé
"Peine immense. La barbarie ne l’emportera pas. Avec les Tunisiens, le monde doit dire non à l’horreur du terrorisme islamiste", a écrit Manuel Valls sur son compte Twitter mercredi soir. Un message en réaction à cette violente attaque qui a causé la mort de deux ressortissants français. "Sept Français sont blessés, dont un reste dans un état grave", a par ailleurs annoncé le président François Hollande dans un communiqué. Les autres victimes de cette attaque étaient de nationalité tunisienne, colombienne, polonaise, italienne, allemande, japonaise et espagnole.
Les assaillants identifiés
Les deux hommes qui ont fait feu à la kalachnikov mercredi après-midi ont tous les deux été tués lors de l’attaque. Et alors que cette dernière n’a pas encore été revendiquée, les autorités tunisiennes ont annoncé avoir réussi à identifier les deux terroristes : Yassine Abidi et Hatem Khachnoui. Tous les deux étaient âgés d’une vingtaine d’années. L’un d’entre eux aurait par ailleurs indiqué sur Facebook qu’il appartenait à un groupe djihadiste bien connu des Tunisiens. Il s’agirait des djihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Fortement implantés dans la région ces « combattants » pourraient donc être l’origine de l’attaque de mercredi.
"Je veux que le peuple tunisien comprenne que nous sommes en guerre contre le terrorisme (…) Je veux que le peuple tunisien se rassure (…) ces traîtres seront anéantis", a affirmé le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Aussi, les autorités recherchent également d’éventuels complices des assaillants. "Trois complices des assaillants ont été arrêtés", croit savoir BFM TV.