De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après quatre mois de traque, Salah Abdeslam, l'homme le plus recherché d'Europe depuis les attentats à Paris le 13 novembre dernier, a été interpellé vendredi à Molenbeek, en Belgique. Après une nuit d'hospitalisation pour une blessure à la jambe, il est sorti samedi matin afin d'être entendu par les enquêteurs, au siège de la Police fédérale belge.
Ce sera l'occasion d'essayer d'en savoir plus sur son rôle dans les attentats de Paris, sur sa cavale depuis les attaques ou encore sur ses complices et leurs rôles respectifs. "Les enquêteurs vont évidemment essayer de détecter ses points de faiblesse psychologique et de les utiliser", explique Louis Caprioli, ancien patron de la Direction de la Surveillance du territoire, interrogé par Le Figaro. Il doit ensuite être présenté à un juge.
Une cour d'assises spéciale ?
Le parcours judiciaire de l'accusé se déroulera ensuite vraisemblablement en France, les autorités françaises ayant demandé son extradition. "Je ne doute pas que les autorités judiciaires vont adresser très vite une demande d’extradition" et "que les autorités belges y répondront le plus rapidement et favorablement possible", a déclaré François Hollande vendredi soir. Pour que l'extradition ait lieu, la France doit délivrer un mandat d’arrêt européen contre le terroriste présumé.
Sur le sujet : VIDEO. Les images de l'arrestation de Salah Abdeslam
S'il est extradé vers la France, Salah Abdeslam sera ensuite présenté aux juges du pôle antiterroriste de Paris, qui sont en charge du dossier des attentats de Paris. "Après des mois d’instruction de ces magistrats spécialisés, il sera très probablement jugé par une cour d’assises spéciale, c’est-à-dire uniquement composée de magistrats, sans jurés", précise Le Monde.
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