
L’Union européenne menace de surtaxer des produits américians, si aucun accord n’est trouvé d’ici le 10 juin avec Washington, dans le cadre d’un bras de fer commercial transatlantique. L’objectif,...
Arnaud Montebourg a signé son retour sur le devant de la scène politique ce weekend à Laudrun-l'Ardoise (Gard). L'occasion pour l'ancien ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique de revenir sur son départ et sur les changements qu'il y a eu dans sa vie.
À lire aussi - Aurélie Filippeti et Arnaud Montebourg seraient en couple !
Selon les propos rapportés par le Lab politique d’Europe 1, Arnaud Montebourg est heureux d’être redevenu un "citoyen ordinaire". Celui qui a claqué la porte du gouvernement à la fin de l’été semble redécouvrir les joies de la libre circulation, avouant par ailleurs prendre le métro "avec plaisir", toute comparaison gardée avec l'ex-candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet et ses "moments de grâce".
À lire aussi -Arnaud Montebourg, homme politique le plus sexy
En outre, le "citoyen ordinaire Montebourg", comme il se présente lui-même, a avoué devoir faire des efforts. "J’ai une famille à nourrir, des fins de mois à assurer. Comme tout le monde", a-t-il ainsi confié aux journalistes présents dimanche.
Candidat, mais pas trop
L’ancien ministre a profité de l’occasion qui lui était donnée lors de cette université de rentrée pour porter plusieurs critiques à l’encontre de l’exécutif. La renégociation du traitée européen, le combat contre les politiques d’austérité, le manque de réponse de la France à ceux qui attendent un nouveau leadership en Europe... Arnaud Montebourg a longuement insisté sur l’action actuelle de François Hollande, rapporte le Lab politique.
Alors que le bruits court autour de sa candidature à l'election présidentielle de 2017, l’ancien ministre de l’Économie a préféré ne pas répondre à la question de savoir s’il voulait se présenter. "Préparer une primaire deux ans et demi avant, c’est la meilleur façon de la rater", a-t-il ainsi laché. Arnaud Montebourg laisse à ce titre ses amis parler pour lui : "Il se dit : 'je veux être candidat en 2017 et je ferai tout pour'", a confié un de ses proches au Point.
À lire aussi -Présidentielles 2017 : Arnaud Montebourg, "le seul à pouvoir féderer la gauche"?
vidéo sur le même thème - PS : Montebourg et Hamon, l'individualisme contre le collectif?