Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Poursuivis pour escroquerie, mais aussi « exercice illégal de l’activité d’intermédiaire à l’adoption » et « aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers », les membres de l’Arche de Zoé devront répondre, jusqu’au 12 décembre prochain, de leurs actes devant la justice française. En octobre 2007, plusieurs membres de l’association humanitaire l’Arche de Zoé sont arrêtés à l’aéroport d’Abéché, zone frontalière du Darfour. Avec eux, des enfants qu’ils tentaient de faire embarquer à destination de la France où les attendaient des familles d’accueil. Présentés comme des orphelins du Darfour, où fait rage la guerre civile, les enfants sont interceptés avec de faux bandages.
Il a depuis été établi que ces orphelins étaient originaires du Tchad, et avaient encore au moins un parent en vie. A l’exception de la journaliste Agnès Pelleran et de Christophe Letien, membre de l’association qui se trouvait en France au moment des faits, tous ont déjà été condamnés en décembre 2007 à huit de travaux forcés par la justice tchadienne pour tentative d’enlèvement d’enfants, et à 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts. Rapidement rapatriés en France, ils avaient alors vu leur peine commuée en années de prison, avant que d’être finalement graciés par Idriss Deby, le président tchadien. Ils encourent aujourd’hui de un à dix ans de prison et 750 000 euros d’amende.