De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jeudi 23 octobre, Thierry Leyne, associé de Dominique Strauss-Kahn s’est suicidé en se jetant dans le vide à Tel-Aviv. Une semaine plus tard, ce jeudi 30 octobre, l’ex-patron du FMI sort de son silence et livre sa version des faits dans les colonnes du Parisien.
Ensemble, ils avaient créé LSK dont Dominique Strauss-Kahn vient d’annoncer sa démission de la présidence. Cela faisait un petit moment que DSK avait des doutes sur la conduite de cette entreprise. "J'ai constaté à la fin de l'été que le projet n'était pas conforme à ce que nous avions envisagé ensemble et ne correspondait pas à ce que je cherchais. J'ai donc décidé de me recentrer sur ma société personnelle" explique-t-il.
Lire aussi -Affaire du Sofitel : "DSK a été piégé, Nafissatou Diallo n’était pas là par hasard"
De fait, l’ancien directeur du FMI s’est rendu compte que les promesses faites par son associé étaient largement surestimées par rapport aux capacités réelles de la société. "Au bout du compte, il n’y avait que moi qui apportais des affaires" indique-t-il avant d’ajouter qu’il ne pouvait pas accepter dans un second temps la "stratégie d’emprunts"dans laquelle s’était lancé son associé.
"Je le connaissais depuis peu de temps"
Thierry Leyne et Dominique Strauss-Kahn ont été présentés "par une amie de très longue date qui était devenue sa compagne" précise ce dernier. En outre, l’ancien ministre de l’économie se dit "touché" personnellement par cette "situation dramatique" et ce, même s’il "le connaissait depuis peu de temps". Sur les raisons du suicide de Thierry Leyne, DSK évoque "la disparition de sa femme qui l’avait profondément marqué". "Je pense aussi aujourd'hui, il ne faut pas le cacher, qu'il avait contracté une série d'emprunts excessifs" explique-t-il également.
En outre, Dominique Strauss-Kahn indique qu’il en "apprend plus maintenant sui lui qu’avant sa disparition" évoquant la "réputation contrastée" de Thierry Leyne décrit comme "inventif" et "dynamique" mais aussi dur en affaires et souvent "en conflit" dans le monde le monde de la finance.
Dominique Strauss-Kahn fait également savoir qu’il a perdu son investissement dans cette affaire et que les centaines de millions d’euros à disposition de LSK évoquées dans la presse "n’étaient que des promesses" faites par Thierry Leyne.
Interrogé sur l’affaire du Carlton de Lille dont le procès doit se tenir dans trois mois, l’ex-directeur du FMI s’est dit "serein" et tient à rappeler que le procureur a demandé un "non-lieu".
Video sur le même thème: DSK rejoint le conseil de surveillance d'une banque russe