De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’était la première fois qu’un chef de gouvernement allemand se rendait dans le camp de concentration de Dachau, à côté de Munich. La chancelière allemande Angela Merkel a rendu hommage mardi aux 41 000 personnes qui y ont été tuées par le régime nazi. "Le souvenir des destins (fracassés des détenus) me remplit d'une tristesse et d'une honte profondes", a souligné Angela Merkel. "Chaque détenu du camp de Dachau ou d'autres camps de concentration avait évidemment une histoire personnelle qui a été interrompue ou même anéantie", a-elle poursuivi. "Un enchaînement irrespectueux" Une visite historique donc, mais qui a fait couler beaucoup d’encre. En pleine campagne électorale pour les législatives du 22 septembre, la chancelière a pousuivi sa journée dans la même ville par un meeting électoral sous une « tente à bières ». Cette concomitance de deux évènements a donc été vivement critiquée. La présidente du groupe parlementaire du parti écologiste Renate Künast évoque "un enchaînement irrespectueux". Un historien de renom Wolfgang Benz aurait préféré un "timing" plus digne. Le dirigeant du conseil central des Juifs d'Allemagne, Dieter Graumann, a au contraire salué cette visite, affirmant que la chancelière envoyait "le signe que l'horreur s'est aussi produite ici parmi nous en Allemagne".