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Un montant diminué de moitié. Voici ce que souhaiterait faire le rapporteur du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée aux allocations versées aux ménages les plus aisés. Au cours d’un entretien accordé aux Echos, Gérard Bapt (PS) a en effet expliqué, dans le cadre d’économie sur les prestations familiales : "Avec Pascal Terrasse, secrétaire national du PS à la protection sociale, nous jugeons nécessaire de diviser par deux les allocations familiales au-delà d’un certain niveau de revenus". Fort de sa proposition, le rapporteur a ensuite précisé : "Nous proposons de fixer ce plafond au niveau de celui de l’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant, soit environ 53.000 euros par an pour un couple avec deux enfants, et un peu plus de 61.000 euros pour une famille avec trois enfants". Selon lui, "cela permettrait d’économiser un milliard d’euros".
"Une modulation en fonction des revenus"
Gérard Bapt a par ailleurs recommandé de "supprimer le complément mode de garde, qui prend en charge la garde d’enfants à domicile ou chez une assistante maternelle, pour les ménages qui dépassent ces plafonds de ressources". Une mesure qui, permettrait, d’après le député de Haute-Garonne de "dégager deux milliards supplémentaires". Et alors que ce projet promet de susciter de vives réactions, le médecin a insisté sur le fait que "les allocations familiales ne seraient pas supprimées, elles seraient seulement réduites. On ne remet pas en question le principe d’universalité". Et d’ajouter que "le déficit de la branche famille est encore plus inacceptable que les autres. Nous pensons que nos concitoyens sont prêts à admettre une modulation en fonctions des revenus".
Actuellement, les allocations familiales sont versées à tous les foyers à partir de deux enfants et ce, sans condition relative aux revenus.