De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il est aujourd’hui impossible de définir combien de personnes sont mortes sous les mains de Niels H., relate M6 Info. Les faits remontent à 2005. L'infirmier allemand est alors surpris par une de ses collègues de la clinique de Delmenhorst (Allemagne) en train de faire une piqûre qui n’est pas prescrite à un patient.
Cela lui vaut une première condamnation en 2008 : il est condamné à sept ans et demi de prison pour tentative de meurtre.
Pendant son incarcération en 2014, il confie à un détenu qu’il a tué une cinquantaine de personnes. Après de nouvelles recherches, il a finalement avoué au psychiatre qui l'examinait être l'auteur d'une trentaine de meurtres et d'une soixantaine de tentatives.
Lors de son second procès en février 2015, l’infirmier allemand a avoué avoir commis une trentaine d’homicides par overdose au sein de son lieu de travail. L'homme injectait des médicaments pour insuffisance cardiaque aux patients pendant la nuit. Quant au mobile, Niels H. dit avoir simplement tué "par ennui".
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Du poison retrouvé sur plusieurs corps
Quelques mois plus tard, les enquêteurs ont de nouveau remarqué de nombreuses morts suspectes autour du même homme. “Le nombre réel des victimes est bien plus élevé qu'on ne l'imaginait”, a affirmé Thomas Sander, le procureur d'Oldenburg. Les enquêteurs ont exhumé plusieurs corps sur lesquels ils ont retrouvé du poison. Au total, plus d’une centaine de corps de victimes décédées dans trois hôpitaux où l’infirmier travaillait entre 2000 et 2005 ont été examinés.
Aujourd’hui, l'infirmier est incapable de dire combien de personnes exactes sont mortes par sa faute. De leur côté, les enquêteurs estiment qu'il serait impliqué dans près de 200 homicides.