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L'enlèvement de la petite Djenah, 4 mois, avait donné lieu à une alerte enlèvement polémique qui évoquait "un individu de race noire". On en sait désormais plus sur qui, au sein du ministère de la Justice, est à l'origine de ce texte.

La petite Djenah, enlevée mardi par son père, a été rendue à sa mère mercredi, en parfaite santé. Entre-temps, l'alerte enlèvement diffusée par le gouvernement évoquant un "individu de race noire" pour désigner le père a déchaîné les internautes.

Europe 1 explique que les médias eux-mêmes se sont permis de modifier le terme "de race noire" en "de couleur noire" et ont prévenu le ministère de sa bévue.Ce dernier s'est ensuite rapidement repris sur Twitter.

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La précipitation du "terrain"

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Selon Europe 1, qui rapporte les déclarations d'un porte-parole du ministère de la Justice, c'est "le terrain" qui s'occupe d'écrire ce genre de messages. Le "terrain" désigne en fait la police liée au ministère public. Le porte-parole du ministère de la Justice déplore le "laps de temps très court" accordé aux rédacteurs concernés, dont l'identité reste inconnue. Il admet toutefois que "ce terme, très regrettable, n’aurait jamais dû s’y trouver".

Selon le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, interrogé par Europe 1, "le ministère de la Justice doit apporter des explications sur cette aberration et indiquer quelles procédures de filtrage seront mises en place afin que cela ne se reproduise pas". Alain Jakubowicz, le président de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA), assure quant à lui que la réaction rapide à cette erreur "est un signe que notre société fonctionne".