De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A quoi a servi l’argent retiré ?
Dans le viseur du juge d’instruction, deux retraits de 400 000 euros des comptes suisses de l'héritière l'Oréal, qui auraient été destinés selon l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Un transfert de capitaux qui correspond aussi pour l’un d’entre eux à une rencontre entre Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy, et Patrice de Maistre, en charge de la gestion de la fortune Bettencourt, par ailleurs déjà tous deux mis en examen dans cette affaire.
Des visites secrètes chez les Bettencourt
Mais le juge Gentil s’intéresse aussi de très près à l’agenda de Nicolas Sarkozy. Les témoignages déjà recueillis font en effet échos de plusieurs visites de l’ancien Président au domicile des Bettencourt en 2007. En juin dernier, après la levée de son immunité pénale, Nicolas Sarkozy avait fait parvenir au juge par le biais de son avocat une copie de son agenda, et n’a pour l’heure reconnu qu’une seule visite chez les Bettencourt : un rendez-vous avec André Bettencourt en février dans le cadre d’un entretien avec l’historien Max Gallo. Peu convaincu, le juge d’instruction avait donc diligenté une série de perquisitions au domicile de Nicolas Sarkozy ainsi que dans ses nouveaux bureaux en juillet dernier. Il compte bien aujourd’hui faire la lumière sur les nombreuses zones d’ombre qui subsistent dans cette affaire.