Plus de 80 mobilisations locales d’agriculteurs sont prévues ces lundi 18 et mardi 19 novembre, afin de protester notamment contre l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. Voici les lieux de...
Il va peut-être falloir revoir un peu son programme. Emmanuel Macron, qui s’est très largement qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, l'a dit lui-même : s’il entend conserver sa place à l’Elysée, il devra convaincre les Françaises et les Français qui ne se sont pas prononcés en sa faveur au premier tour. "Je veux convaincre des femmes et des hommes de sensibilités diverses. Pour convaincre je dois rassembler. Et pour rassembler, je dois compléter le projet qui est le mien et avoir une méthode qui ne peut pas être celle d'il y a cinq ans", a-t-il ainsi déclaré, à l’occasion d’un déplacement dont BFMTV se fait l’écho. Mais quels suffrages entend-il récupérer au juste ?
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“Je veux convaincre nos compatriotes qui ont voté pour le Front national ou se sont abstenus de venir me rejoindre", a encore ajouté le président candidat, qui assure vouloir parler à des électeurs et des électrices de toute sensibilité. La gauche qui, derrière Jean-Luc Mélenchon et les autres petits candidats, représente plus de 20% des voix se retrouve aujourd’hui en position de faiseur de roi et de reine, comme l’a déjà expliqué Planet. Certains votants attendent d’ailleurs une inflexion du chef de l’Etat avant de lui accorder leur voix…
Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron est-il prêt à des concessions ?
Emmanuel Macron assure, de son côté, avoir entendu cet appel. Pourtant, d’aucuns pourraient penser qu’il tient aussi à jouer pleinement le jeu de la Vème République, s’il est réélu pour faire barrage à Marine Le Pen — une seconde fois.
"Comme il n'y a plus de front républicain, je ne peux pas faire comme si cela existait", a en effet déclaré le président candidat… non sans insister ensuite : il n’a pas été élu, il y a 5 ans, par volonté de faire barrage. "En 2017, il n'y a pas eu de front républicain. Le front républicain, c'est 2002". Faut-il, dès lors, penser que le président compte chacune des voix accordée comme un blanc-seing ?
Emmanuel Macron et la retraite : qu’est-il prêt à changer ?
La réforme des retraites portée par Emmanuel Macron, qui milite aujourd’hui pour un report de l’âge légal de départ à 65 ans, compte parmi les éléments les plus contestés de son programme. Ce que le président sortant n’a pas manqué d’identifier, comme l’explique France Info sur son site. Il s’est d’ailleurs exprimé sur la question, à l’occasion d’un déplacement dans le Pas-de-Calais le 11 avril 2022.
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“Je veux faire deux choses : indexer les pensions de retraite à l’inflation dès le 1er juillet. Et je veux porter la retraite minimale à 1 100 euros par mois, elle est aujourd’hui à 900 euros”, a-t-il d’abord rappelé. Du reste, il s’est aussi dit prêt à “bouger” sur le principal sujet de sa réforme. “S’il y a trop de tensions” et si cela permet de “bâtir un consensus”, il pourrait “ouvrir la porte” à un report de l’âge légal de départ à 64 ans plutôt qu’à 65 ans, a-t-il affirmé.
Réforme des retraites : faut-il s’attendre à un référendum ?
Le président de la République ne s’est pas arrêté là. Conscient que le sujet pourrait s’avérer difficile à défendre, Emmanuel Macron a saisi la perche tendue par BFMTV. Nos confrères l’interrogeaient alors sur la possibilité d’avoir recours à la consultation populaire sur de telles questions.
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“Je n’exclus par le référendum, pour quelque réforme que ce soit”, a-t-il seulement déclaré, non sans préciser qu’il était également prêt à discuter “du rythme et des bornes".