En 2025, la carte vitale pourrait devenir une véritable arme contre la fraude. On vous explique.
Depuis lundi, la campagne présidentielle a officiellement été lancée. Avec elle, un certain nombre de règles entrent en vigueur : égalité des temps de parole, affiches sur les panneaux électoraux, envoi des professions de foi et diffusion sur les antennes du service public des clips de campagne des candidats.
Mais comme l'indique un article de L'Opinion, l e drapeau français et l'hymne national sont dans le viseur du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). "Le CSA a en effet donné aux différentes parties un document de onze pages fixant le cadre de production, programmation et diffusion de ces clips de campagne. Au total, 49 articles expliquent par le menu le bon fonctionnement de la période à venir", précise le quotidien. Et à l'article 9, il est rappelé l'interdiction de "faire apparaître tout emblème national ou européen".
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Une disposition critiquée à droite et au FN
Pas de drapeau français ni étranger donc dans ces vidéos, ni même d’hymne national. Une disposition jugée "incroyable" par Gautier Guignard, qui s’occupe des vidéos de François Fillon, obligé de "jeter un certain nombre d’images que nous avions sélectionnées". De son côté, Florian Philippot (FN) a jugé cette interdiction "effarante"
Comme l'a rappelé Sylvie Pierre-Brossolette, membre du CSA, sur Europe 1, cette interdiction remonte à 1988. Mais jusqu'à présent, "le régulateur avait choisi de jouer la carte de la mansuétude", explique L'Opinion, pour qui la cause de ce revirement est la crainte que certaines campagnes ne "misent sur un nationalisme délirant", a confié un bon connaisseur du dossier.
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