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Mardi, le ministère de l'Intérieur a annoncé que deux hommes, soupçonnés de préparer un attentat pendant l'élection présidentielle, avaient été arrêtés dans le 3e arrondissement de Marseille. Dans l'après-midi, on apprenait que les deux hommes avaient été arrêtés par la DGSI. Selon 20 minutes, une arme de poing, un fusil mitrailleur et des produits chimiques qui servent à la fabrication d'explosifs de type TATP ont été retrouvés sur les lieux de la perquisition.
Selon le quotidien, les officiers de sécurité de François Fillon ont été avertis vendredi de "risques avérés" sur le candidat de la droite à l’élection présidentielle. Le 12 avril, la DGSI avait récupéré un photo-montage où on y voit un fusil mitrailleur, associé à la une du journal Le Monde du 16 mars (sur laquelle figure François Fillon), un drapeau de l’Etat islamique et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion". Le ministère de l’Intérieur "avait renforcé la sécurité à Montpellier", où le candidat tenait meeting vendredi.
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Jusque-là, seul le FN était dans le viseur des djihadistes
Selon des spécialistes du djihadisme, si François Fillon semble être la cible numéro un des terroristes en France, ce n'est pas un hasard. "Au cours de la campagne, Fillon est clairement apparu comme le candidat dont le discours est le plus anti-sunnite radical, davantage même que Marine Le Pen", a expliqué au Figaro Romain Caillet, spécialiste de Daech. "Fillon est aussi celui qui défend avec le plus de vigueur les chrétiens d'Orient, et en plus il ne s'oppose pas au Hezbollah, la milice chiite libanaise, honnie par les djihadistes", a ajouté ce dernier.
Le quotidien rappelle qu'aucune menace explicite n'avait jusque-là été formulée contre un candidat à la présidentielle. "La seule référence visait une manifestation du Front national, semblant désigner ainsi le parti de Marine Le Pen comme une cible de choix pour les djihadistes", note Georges Malbrunot, le reporter du Figaro spécialiste du Moyen-Orient, .
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