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Candidat à la présidence de l’UDI, Yves Jégo n’a pas apprécié qu’un candidat à la présidence de l’UMP (si ancien chef de l’État soit-il) puisse s’exprimer 40 minutes durant sur le plateau du 20 Heures de France 2. L’ancien ministre a même rédigé une lettre à l’attention d’Olivier Schramek, patron du CSA, afin de réclamer le même temps de parole que celui qui a été accordé dimanche soir à Nicolas Sarkozy.
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Nos confrères du Lab ont pu consulter cette missive dans laquelle Yves Jégo demande à ce que les candidats à la présidence de l’UDI aient un "traitement équivalent" de la part de la chaîne publique.
Pour lui, l’UDI, "troisième force politique du Parlement", est victime d’un "ostracisme" sur les chaines de télévision "et plus particulièrement sur les chaines du service public" précise-t-il. Yves Jégo exige que "les deux grandes familles de l’opposition" (UMP et UDI) soient représentées avec équité dans les médias.
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Le CSA, contacté par Le Scan du Figaro, a rappelé que la règle de l’égalité du temps de parole n’a cours qu’en période d’élection, quand ces échéances électorales "concernent l’ensemble des électeurs".
Donc non seulement France 2 n’est pas tenue d’accéder à la requête d’Yves Jégo, mais rien n’oblige également la chaîne publique d'accorder 40 minutes aux adversaires de Nicolas Sarkozy dans la course à la présidence de l’UMP. A savoir, Hervé Mariton et Bruno Le Maire.
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