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Jeudi, l’ONG Générations Futures a publié un rapport, intitulé "Exposition aux perturbateurs endocriniens", dans lequel elle révélait les résultats d’analyse des cheveux de sept personnalités écologistes. Dans tous les échantillons capillaires, "un cocktail important de nombreux perturbateurs endocriniens" a été retrouvé, explique le rapport.
Parmi les cobayes de l’expérience, on trouve notamment Yannick Jadot, député européen et candidat à l’élection présidentielle, Yann-Arthus Bertrand, photographe, José Bové, agriculteur et député européen, ou encore Isabelle Autissier, présidente de WWF France. Les résultats montrent que sur les 200 perturbateurs endocriniens recherchés, entre 36 et 68 ont été retrouvés selon les participants.
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Une volonté d'attirer l'attention
A l’origine de cette étude, une volonté de l’ONG d’attirer l’attention sur la forte présence de ces substances toxiques dans notre environnement alors que l’Union européenne tente depuis des mois de trouver un accord et une réglementation commune. Comme l’annonce le rapport, le but de cette opération est de "montrer au grand public et aux décideurs la réalité de la contamination de l’environnement et de nos organismes par les perturbateurs endocriniens et donc la nécessité d’agir pour réduire fortement cette contamination".
L’écart entre les résultats des différentes personnalités prouve que le taux d’exposition aux perturbateurs endocriniens varie en fonction de l’environnement dans lequel chacun évolue. Ces substances chimiques sont présentes dans de nombreux produits et objets du quotidien, comme certains cosmétiques et plastiques. Elles sont susceptibles de modifier le système hormonal et de provoquer certaines maladies. Leur dangerosité explique pourquoi certains politiques souhaient les interdire définitivement : c’est le cas de Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle et participant de l’étude.
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