De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois semaines après l’attaque terroriste du musée du Bardo à Tunis, le président tunisien est arrivé en France ce mardi pour une visite d’Etat de deux jours. L’objectif de sa venue est de renforcer la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays. En effet, les relations entre les deux pays amis se sont dégradées depuis la révolution tunisienne, rapporte Libération. Cette visite a lieu une dizaine de jours après celle de François Hollande à Tunis afin de participer à une grande marche contre le terrorisme à la suite de l’attentat survenu le 18 mars qui a fait 22 morts dont quatre Français. Premier président élu démocratiquement en décembre dernier, à l’âge de 88 ans, Béji Caïd Essebsi devrait déjeuner avec le Premier ministre ce mercredi.
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"Nos deux pays sont côte à côte pour faire face aux épreuves", a déclaré François Hollande durant la conférence de presse commune à l’Elysée. Il a également fait état d’une "coopération exemplaire" entre la France et la Tunisie. En effet, la France est le premier partenaire commercial de la Tunisie. Près de 1300 entreprises françaises sont implantées en Tunisie. Le chef de l’Etat a également évoqué des "échanges de renseignements".
"Nous avons aujourd'hui des problèmes communs"
La question du tourisme en Tunisie a également été abordée. Il représente 7% du PIB de la Tunisie et a considérablement diminué depuis l’attaque du musée du Bardo. "Une fois encore, j’appelle tous mes compatriotes qui aiment la Tunisie à y venir", a déclaré François Hollande. La majorité des touristes qui se rendent au pays du jasmin sont français. Son homologue tunisien s’est adressé aux Tunisiens vivant en France : "Continuez à vivre dans ce pays qui vous accueille, respectez ses lois et restez de bons musulmans". Il a aussi tenu à rappeler "la différence entre musulmans et islamisme, un mouvement essentiellement politique qui instrumentalise la religion à des fins d’accès au pouvoir par la force".
Dans une interview accordée à BFMTV, le président tunisien a rappelé que "nous avons aujourd'hui des problèmes communs", faisant allusion aux récentes attaques qui ont touché les deux pays. Il a également mentionné les quatre victimes tunisiennes lors des attentats survenus à Paris en janvier.
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