De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Xavier Bertrand n’est pas content et il le fait savoir. Le président de la région des Hauts-de-France et ancien LR ne participe pas à la visite d’Emmanuel Macron au sein de l'usine Valeo, dans le Pas-de-Calais, prévue ce mardi 26 mai dans l’après-midi. Cette visite s’inscrit dans le cadre du plan de soutien à la filière automobile, durement touchée par la crise sanitaire liée au Covid-19.
Xavier Bertrand dénonce une "mise en scène"
Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP), dont les propos sont rapportés par Le Figaro, Xavier Bertrand n’a pas caché sa déception et sa colère. "J’ai été prévenu hier soir par le préfet m’indiquant que j’étais informé, mais pas convié par l'Élysée à cette visite", a-t-il affirmé, avant d’ajouter : "Visiblement, le président de la République fait de la politique alors qu’on devrait travailler tous ensemble". Il a également dénoncé une "mise en scène" et s’est dit "choqué". "Je suis choqué que, sur un plan aussi important pour l’économie nationale et pour la région, première région automobile du pays, je ne sois pas associé", a-t-il conclu.
De son côté, le préfet du Pas-de-Calais, interrogé par l’AFP, affirme que la visite d’Emmanuel Macron s’inscrit dans le "format actuel de visite présidentielle dans le cadre de la crise sanitaire". Ainsi, selon lui, il n’y a pas de "protocole républicain habituel, mais un protocole allégé". Comme l’explique Le Figaro, seuls sont conviés à cette visite les maires de villes où se rend Emmanuel Macron, c’est-à-dire Le Touquet et Etaples, tout comme le député de la circonscription, Daniel Fasquelle.