Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo ont tous deux été remis en liberté ce mardi 18 février, au soir. Mise en examen pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'enregistrement à caractère sexuel", la jeune femme se dit "contente", selon son avocate, de sa libération et de celle de son compagnon.
Interrogé par LCI, Me Noémie Saidi-Cottier, avocate d'Alexandra Taddeo a expliqué les raisons qui ont conduits sa cliente à garder les enregistrements de Benjamin Griveaux. Elle déclare à la chaîne d'information que la jeune femme "a choisi de conserver les vidéos [de l'ancien candidat] pour des raisons personnelles, pas pour le faire chanter dans le cadre d'une élection à des municipales". "Quand elle enregistre ces images, qui lui ont été envoyées de manière consentante, elle le fait pour elle", précise-t-elle par ailleurs.
Selon le conseil, "elle le fait pour se protéger, mais aussi parce qu'elle vit quelque chose, que ça lui appartient". Ainsi, Alexandra de Taddeo n'aurait jamais eu l'intention de nuire à l'ancien ministre, si l'on en croit sa défense.
Au juge de décider
A ceux qui voient en la jeune femme une "envoyée par le Kremlin pour piéger les proches d'Emmanuel Macron", l'avocate répond qu'"il faut bien avoir la temporalité pour comprendre tout ça. Elle a rencontré Piotr Pavlenski bien plus tard que les vidéos." Elle tente ainsi de repousser l'hypothèse selon laquelle l'artiste russe aurait profité de la jeune étudiante pour obtenir les fameux contenus.
Me Noémie Saidi-Cottier clame ainsi l'innocence de sa cliente et précise que c'est, de toute façon "au juge d'instruction d'essayer de comprendre comment ces vidéos sont arrivées de l'ordinateur ou du téléphone de [sa] cliente, sur un site internet controversé et sur les réseaux sociaux."
L'avocate reconnaît toutefois "comprendre qu'on se pose la question [de son implication] mais à ce stade, on n'a pas la certitude qu'elle ait publié elle-même ces vidéos sur internet". "Une source m'a envoyé les vidéos. Je ne dirai rien de ma source", à de son côté fait savoir Piotr Pavlenski à LCI.