De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dimanche soir, Henri Guaino était invité sur le plateau de BFMTV pour commenter les résultats du premier tour des législatives ainsi que son propre score. Candidat dissident, privé de l’investiture des Républicains accordée à Nathalie Kosciusko-Morizet, dans la 2e circonscription de Paris, il a obtenu 4,51 % des voix. Un score qu’il n’a visiblement pas digéré.
Interrogé par les journalistes, Henri Guaino s’en est pris violemment aux électeurs. "L’électorat qui a voté dans la 2e circonscription de Paris aujourd’hui est à mes yeux à vomir. A vomir vous m’entendez-bien", a-t-il insisté. "Entre les bobos d’un côté, qui sont dans l’entre-soi de leur égoïsme (…) et puis il y a cette espèce de bourgeoisie traditionnelle de droite qui va à la messe, qui envoie ses enfants au catéchisme et qui vote pour un type qui pendant trente ans s’est arrangé à tricher par tous les moyens", a poursuivi l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.
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"Maintenant je suis libre, fini l’hypocrisie"
Face aux questions des journalistes évoquant un "mépris pour les électeurs", Henri Guaino a assumé ces propos et a dénoncé en retour "cette hypocrisie du socle sociologique sur lequel la droite s'est rétrécie" et "les opportunistes, les affairistes, les menteurs" qui ne "méritent pas le respect" au sein de la droite. "Maintenant je suis libre, fini l’hypocrisie", a-t-il expliqué pour justifier ses critiques virulentes à l’égard de l’électorat de droite et de son propre parti.
Alors que son mandat de député des Yvelines qu'il occupait depuis 2012 vient de prendre fin, il a précisé qu’il se retirait de la vie politique. "Je suis allé au bout du bout de mes engagements politiques, cela fait plus de trente ans (...). Je me suis présenté pour aller au bout de ma démarche", a-t-il estimé, précisant que son faible score l'y poussait également.