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La politique est un monde impitoyable, fait de coups bas, de trahisons et de revirements au gré des évènements. Voici un petit florilège des plus beaux coups de poignard dans le dos...
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Manuel Valls lâche Benoît Hamon

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Lors du débat d'entre-deux-tours de la primaire socialiste, Manuel Valls a été clair : il a clairement dit qu'il respecterait les règles édictées pour cette primaire, à savoir soutenir le vainqueur en cas de défaite. Sauf que le 29 mars dernier, le vaincu a alors clairement fait savoir qu'il ne voterait pas pour Benoît Hamon. Lui préférant Emmanuel Macron. Un revirement vécu comme une trahison pour le candidat socialiste à la présidentielle.

Emmanuel Macron grille la politesse à François Hollande

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"Macron m'a trahi avec méthode". Les mots sont durs, et ils sont de François Hollande lui-même. C'est Le Monde qui avait rapporté en août 2016 ces propos sortis lors d'un dîner, après qu' Emmanuel Macron eut  donné sa démission du  ministère de l'Économie  pour se consacrer à ses ambitions personnelles. "Montebourg, c'est la destruction de Hollande. Macron, c'est l'obstruction", avait glissé au quotidien un proche du président. Effectivement, quelques mois après, en novembre, Emmanuel Macron déclarera sa candidature pour la présidentielle, grillant la politesse à son ancien mentor, qui renoncera à se présenter le mois suivant.

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François Bayrou soutient François Hollande

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En 2012, Nicolas Sarkozy s'est retrouvé au second tour de l'élection présidentielle face à François Hollande. Durant l'entre-deux-tours, François Bayrou, arrivé 5e (9%) au premier tour, avait publiquement annoncé qu'il voterait à titre personnel pour François Hollande. Un vote vécu comme une trahison pour la droite, habituée à former des majorités avec le MoDem.

Eric Besson lâche Ségolène Royal

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En 2007, Eric Besson, alors secrétaire national chargé de l'Economie au PS, en charge du programme économique de Ségolène Royal, décide de virer de bord. Le politique abandonne en pleine campagne présidentielle la candidate socialiste pour rejoindre l'équipe de Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal avait ensuite ironisé en demandant à la cantonade qui connaissait Eric Besson avant ce coup d'éclat. De son côté, François Hollande avait parlé de "traître heureux" en parlant du déserteur.

Nicolas Sarkozy préfère Edouard Balladur à Jacques Chirac

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En 1995, pour la présidentielle, Nicolas Sarkozy décide soudainement de lâcher son mentor, Jacques Chirac, pour soutenir la candidature d'Edouard Balladur. Le futur président n'a pas eu assez de flair sur ce coup-là : non seulement son poulain a perdu face à Jacques Chirac, mais Nicolas Sarkozy a ensuite connu une traversée du désert. Un coup de poignard dans le dos que Jacques Chirac n'oubliera jamais, même s'il l'a ensuite nommé à des postes ministériels.