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Le nouveau maire frontiste Franck Briffaut s'oppose à cette commémoration au motif que celle-ci serait "à la mode" véhiculant alors une "autoculpabilisation permanente".

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A Hénin-Beaumont on prive la ligue des droits de l’Homme de ses locaux, à Villers-Cotterêts on s’abstient de commémoration sur l’abolition de l’esclavage. Malgré l’instauration de cette cérémonie, en 2007, l’abolition de l’esclavage ne sera pas à l’ordre du jour le 10 mai prochain pour la municipalité FN de Villers-Cotterêts.

Franck Briffaut, maire frontiste tout juste élu, a décidé que "la mairie ne l'organisera pas" dénonçant alors une "autoculpabilisation permanente (…) alors que l'esclavage existe encore ailleurs dans le monde". Il a également indiqué que ce type de cérémonie était "un peu à la mode".

La mémoire du général Dumas

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Si cette ville de l’Aisne commémorait jusque-là l’abolition de l’esclavage, c’est parce que c’est à cet endroit que mourut le général Dumas qui n’est autre que le premier officier d’origine Antillaise.

L'Association des Amis du général Dumas a indiqué à l’AFP "condamner fermement les déclarations du maire de Villers-Cotterêts qu'elle juge extrêmement choquantes et dont elle déplore la connotation raciste".

L’édile frontiste a de son côté réagi en affirmant qu’il préfèrerait célébrer le général Dumas que la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans la mesure où le célèbre officier "fait partie du patrimoine".

L’association a rappelé qu’il appartenait au préfet de de fixer les lieux de commémoration et a invité ce dernier à maintenir la cérémonie et ce, malgré les "préjugés de M. Franck Briffaut".

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