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Jérôme Lavrilleux ne compte pas se laisser marcher dessus plus longtemps et il l’a fait savoir lors d’un entretien paru ce dimanche dans le Journal Du Dimanche (JDD). L’eurodéputé y a relativisé les aveux qu’il avait prononcés sur BFMTV, et a assuré qu’il ne se laissera pas "écrabouiller".
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"Je n'ai rien avoué du tout"
Pourtant, lorsque les journalistes du journal dominical ont évoqué cet aveu, l’eurodéputé leur a rétorqué sèchement : "je n'ai rien avoué du tout, Il faut relire le script". "D'ailleurs, je rappelle que je ne suis pas mis en examen", a-t-il ajouté sur un ton qui n’a plus rien à voir avec celui qu’il adoptait au début de l’affaire Bygmalion. Il regrette simplement de ne pas avoir " ‘tiré’ la sonnette d'alarme quand les dépenses de campagne ont ‘explosé’ ", a rapporté le JDD.
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Cette nouvelle posture offensive n’enchante pas tous ceux qui voulaient le voir démissionner de son siège à Strasbourg. "L'animal savait ce qu'il disait au mot près, il pesait ses mots", s’est emporté l’un d’entre eux cité par le journal. "Il va plaider qu'il a assisté au viol de la loi mais qu'il n'y a en rien participé", a encore prédit ce collègue de l’ancien bras droit de Jean-François Copé.
De son côté, Jérôme Lavrilleux a raconté "qu'il fait confiance à la justice pour faire une gradation dans la responsabilité". Hors de question pour lui qu’il soit le seul à être cloué au pilori alors que dans cette affaire, il était "le décorateur et pas le producteur".
Retranché derrière ses lignes, Jérôme Lavrilleux "menace presque", a expliqué le JDD. "On verra qui a signé les papiers, qui a donné les ordres", a déclaré celui qui se place en bouc-émissaire. "Une chose est sûre, je ne me laisserai pas écrabouiller", a-t-il encore prévenu.
Jérôme Lavrilleux "ne partira pas de lui même"
L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé l’a assuré, il "ne partira pas de lui-même" de l’UMP. Et aux membres de la direction provisoire qui voudraient l’exclure définitivement, Jérôme Lavrilleux a répliqué : "l’UMP, ce n’est pas ces gens là".
Alain Juppé et François Fillon en ont d'ailleurs pris pour leur grade : "Fillon est en train de se tuer", a-t-il expliqué. Quant au maire de Bordeaux et à ses ambitions présidentielles : "ah, celui-là, quel ministère occupera-t-il en 2017? Celui de la Jeunesse et des Sports? ", s'est-il interrogé non sans ironie.
Bref, un Jérôme Lavrilleux qui ressemble de plus en plus à une "grenade dégoupillée", comme le craignait l'ex-président du parti d'opposition.
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