De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le ministre de l’Economie est actuellement sous le feu des projecteurs après que Médiapart et le Canard enchaîné ont révélé une sous-évaluation de son patrimoine pour ne pas payer l’ISF.
Ce jeudi, on apprend dans Le Parisien qu’Emmanuel Macron n’a pas mentionné sur sa "déclaration d’intérêt" sa fonction d’administrateur d’une société privée.
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Cette déclaration est demandée à chaque nouvel entrant au gouvernement, en sus d’une déclaration de patrimoine. Ces deux impératifs font suite au scandale Cahuzac en 2012 afin d’améliorer la transparence dans la vie politique.
La Haute autorité est au courant de cette omission
Les documents signés de la main d’Emmanuel Macron le 24 octobre 2014 ont été transmis à la "Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV)", indique le quotidien parisien.
Dans sa déclaration d’intérêt, le ministre est censé faire état de toutes "ses participations aux organes dirigeants d’un organisme public ou privé." Seulement, le locataire de Bercy n’aurait pas mentionné sa présence depuis 2012 au conseil d’administration de la société anonyme "Editions Esprit", qui publique la revue philosophique éponyme. Si cette fonction n’est pas rétribuée, Emmanuel Macron était néanmoins tenu de la signifier sur sa déclaration.
Sollicitée par le Parisien, la Haute autorité reconnaît être au courant de cette omission. "Mais elle estime que cette situation ne donne pas lieu à un conflit d’intérêt lié à ses actuelles fonctions de ministre de l’Economie", indique le journal.
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