Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Manuel Valls a perpétré la tradition mardi. Instaurée depuis Raymond Barre, celle-ci veut que tous les Premiers ministres plantent un arbre dans les jardins de Matignon. Une manière de marquer leur passage.
"On s’inscrit dans le temps""Planter un arbre, ce n’est jamais un geste anodin, parce qu’on s’inscrit dans le temps. D’abord, c’est un symbole que je respecte, celui de mes prédécesseurs, en tout cas depuis Raymond Barre", a déclaré Manuel Valls devant un groupe de jardiniers-pépiniéristes et de journalistes. Arrivé vers 10 heures du matin avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin, le chef du gouvernement a souligné qu’un arbre se plante "pour ancrer quelque chose dans la terre et dans le temps". Aussi, a-t-il choisi de planter un chêne fastigié, un arbre à l’allure étroite capable de vivre jusqu’à 150 ans.
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"Il ne faut pas voir de symbole personnels ou politiques""Il ne faut pas voir de symboles personnels ou politiques, c'est une tradition et il faut encore une fois s'ancrer dans la terre et prendre de la hauteur. C'est ce qu'il faut souhaiter à notre pays, qui a une belle histoire, des traditions, des valeurs et qui en même temps doit épouser le mouvement du monde, il faut prendre de la hauteur, bien sûr", a ensuite répondu le Premier ministre à un journaliste qui lui demandait s’il y avait un lien entre le choix de cet arbre et sa signification en latin : "Fastigium" veut dire "prendre de la hauteur".
Avant lui, Pierre Mauroy avait opté pour un chêne de Hongrie, Laurent Fabius pour un chêne de Bourgogne, Dominique de Villepin pour un chêne pédonculé et Jean-Marc Ayrault pour un magnolia.