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Etre "phobique administratif " et accepter un poste dans les plus hautes sphères de l’Etat. Une association quelque peu étrange mais dont Thomas Thévenoud a réussi à s’accommoder pendant neuf jours. Ancien secrétaire d’Etat au Commerce extérieur nommé dans le gouvernement Valls II, il a finalement été contraint de quitter ses fonctions jeudi dernier après que l’on a découvert qu’il n’était en situation régulière avec le fisc. Thomas Thévenoud n’a pas déclaré ses revenus pendant trois ans, et n’a donc pas payé les sommes qu’il devait à l’Etat. Selon les révélations du Canard Enchaîné de cette semaine, il n’aurait pas non plus payé le loyer de l’appartement qui louait dans le 5e arrondissement de Paris et ce, pendant trois ans également. Il aurait même été menacé d’expulsion par son ex-bailleur. "Son ancien propriétaire, en tout cas, ne l'a pas oublié: quand il a entendu parler, la semaine dernière, des ennuis fiscaux de son ex-locataire, il a appelé aussitôt le ministère de l'Intérieur pour raconter son histoire", écrit le journal satirique.
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Une étrange ligne de défenseContacté par le Canard Enchainé pour donner sa version des faits, Thomas Thévenoud a tenté de se justifier. L’ancien secrétaire d’Etat a alors eu recours à une étrange ligne de défense, mettant en avant la "phobie administrative" dont il souffrirait. Au micro de RTL, il a par ailleurs assuré : "il n’y avait pas d’intention frauduleuse" de sa part. Il s’agissait, selon lui, uniquement d’une "négligence". Dans la tourmente depuis que ses "oublis" ont été dévoilés, Thomas Thévenoud a été contraint de démissionner de son poste au gouvernement, mais également de rendre sa carte du parti. Il a en revanche refusé de renoncer à son poste de député à l’Assemblée nationale. Il conserve ainsi son fauteuil mais fait désormais partie des non-inscrits. Un choix vivement critiqué à droite comme à gauche.
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