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Exclu l’été dernier du bureau exécutif du Front national, Jean-Marie Le Pen ne décolère pas et continue même d’étayer les raisons qui ont, selon lui, conduit à son éviction. "J’ai été sacrifié, au mépris des valeurs morales, sur l’autel de la Pensée Unique par la mafia des hétérophobes du FN", a-t-il ainsi posté lundi sur son compte Twitter. Un message dans lequel le fondateur du parti d’extrême droite s’en prend non seulement à sa fille, Marine, mais aussi, au vice-président du FN, Florian Philippot. Souvenez-vous, en décembre dernier, Closer avait révélé son homosexualité en publiant des photos de lui et de son compagnon. Un numéro que Jean-Marie Le Pen n’a pas oublié et dont il se sert désormais pour nourrir sa théorie du complot et dénoncer l’attitude des cadres de son parti.
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Des précédents dérapages sur l’homosexualité de Florian PhilippotMais alors que Marine Le Pen a lancé une vaste entreprise de dédiabolisation du FN depuis qu’elle en a repris les commandes, cette nouvelle sortie de son père pourrait bien l’agacer. A quelques semaines des élections régionales et à l’aube de la prochaine élection présidentielle, la présidente du parti d’extrême droit n’appréciera certainement pas que Jean-Marie Le Pen pointe de cette manière l'homosexulaté de Florian Philippot. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’il évoque avec mépris la sexualité de celui qu’il accuse d’avoir une trop grande influence sur sa fille. "Nous aimerions que ça soit Marine Le Pen qui soit présidente et qu’elle ne soit pas prisonnière de ses collaborateurs, de M. Philippot et de ses mignons", avait déclaré le "menhir" sur France Info, en mai dernier. Quelques semaines plus tard, Jean-Marie Le Pen avait même affublé le numéro 2 du FN et ses collaborateurs du surnom de "guestapettes". Un sobriquet inspiré de la Guestapo et censé illustré les missions d’espionnages en interne auxquelles ces derniers se livreraient.
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