
Avec la mode du vintage, les objets de votre enfance peuvent se revendre à prix d'or. Avez-vous en votre possession un de ces jouets des années 70, qui fait désormais la joie des collectionneurs ?
Le président de la République l’avait promis ; il doit désormais l’annoncer. Emmanuel Macron, dont nul n’ignore qu’il est issu des rangs de la prestigieuse Ecole nationale d’administration, a finalement décidé de sa suppression. Une mesure “phare et symbolique”, assurent nos confrères d’Europe 1. Il s’y était alors engagé pendant la crise des Gilets Jaunes et projette désormais de le faire dans le cadre d’une réforme “de très grande ampleur” de la haute fonction publique.
Le chef de l’Etat n’est évidemment pas le seul à pouvoir revendiquer le titre d’énarque. Bien au contraire ! Un certain nombre de figures politiques des dernières décennies - et même parfois, des années moins récentes - sont aussi passés par les bancs de l'École nationale d’administration. Certains sont d’ailleurs très connus ! Comme c’est le cas pour toutes celles et tous ceux qui figurent dans notre diaporama.
La suppression de l’ENA ne signifie pas nécessairement le retour à un recrutement de leurs propres élites par les ministères. Le chef de l’Etat entend d’ores et déjà refonder une nouvelle ENA, qu’il souhaite ouverte à de nouveaux candidats. Il dit, de fait, vouloir une plus grande diversité des profils et le recrutement d’élèves issus de l’Université plutôt qu’uniquement de Sciences Po.
Tous les futurs hauts fonctionnaires étudieront cependant certaines matières. Le tronc commun voulu par le président doit leur permettre de “se confronter aux nouvelles réalités du terrain”. Comprendre : laïcité, écologie, discours scientifique et pauvreté.