Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le président de la République l’avait promis ; il doit désormais l’annoncer. Emmanuel Macron, dont nul n’ignore qu’il est issu des rangs de la prestigieuse Ecole nationale d’administration, a finalement décidé de sa suppression. Une mesure “phare et symbolique”, assurent nos confrères d’Europe 1. Il s’y était alors engagé pendant la crise des Gilets Jaunes et projette désormais de le faire dans le cadre d’une réforme “de très grande ampleur” de la haute fonction publique.
Le chef de l’Etat n’est évidemment pas le seul à pouvoir revendiquer le titre d’énarque. Bien au contraire ! Un certain nombre de figures politiques des dernières décennies - et même parfois, des années moins récentes - sont aussi passés par les bancs de l'École nationale d’administration. Certains sont d’ailleurs très connus ! Comme c’est le cas pour toutes celles et tous ceux qui figurent dans notre diaporama.
A quoi ressemblera la future ENA ?
La suppression de l’ENA ne signifie pas nécessairement le retour à un recrutement de leurs propres élites par les ministères. Le chef de l’Etat entend d’ores et déjà refonder une nouvelle ENA, qu’il souhaite ouverte à de nouveaux candidats. Il dit, de fait, vouloir une plus grande diversité des profils et le recrutement d’élèves issus de l’Université plutôt qu’uniquement de Sciences Po.
Tous les futurs hauts fonctionnaires étudieront cependant certaines matières. Le tronc commun voulu par le président doit leur permettre de “se confronter aux nouvelles réalités du terrain”. Comprendre : laïcité, écologie, discours scientifique et pauvreté.