De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un coup dur. Un revers. Une claque. Les réactions sont nombreuses après la défaite du candidat PS au premier tour de la législative partielle qui visait à trouver un successeur à Jérôme Cahuzac dans la circonscription de Villeneuve-sur-Lot. Avec seulement 23,69% des voies, contre 28,71% pour Jean-Louis Costes et 26,04% pour Etienne Bousquet-Cassagne, Bernard Barral a été éliminé dès dimanche soir. Le second tour verra donc s’opposer l’UMP au Front national. Un scrutin qui a aussitôt suscité une avalanche de réaction au sein de la classe politique.
Entre « désaveu cinglant » et « séquelle » de l’affaire Cahuzac
Si pour l’UMP et Jean-François Copé, il s’agit d’ « un nouveau désaveu cinglant pour François Hollande et sa politique », le PS y voit lui « une séquelle » de l’affaire Cahuzac. « Lorsqu'il y a des scandales, en l'occurrence c'en était un, il y a toujours la tentation de l'extrême-droite, quel que soit d'ailleurs le comportement de cette extrême-droite » a déclaré François Hollande sur le plateau de M6. Le FN s’est lui félicité de ces résultats. Florian Philippot, vice-président du parti, y voit « une dynamique extraordinaire autour du Front national ». « Je pense qu’on va gagner cette circonscription » a-t-il déclaré sur i-Télé.
Le PS appelle à « faire barrage au candidat du Front national »
Après cette nouvelle déconvenue pour la majorité, qui perd là un nouveau siège de député à l’Assemblée, le mot d’ordre est désormais de contrer le FN. « Pour le second tour, le 23 juin, le PS appelle les électeurs à faire barrage au candidat du Front national » a de son côté déclaré Harlem Désir. Bernard Barral, candidat malheureux, appelle lui aussi à mettre en place un « front républicain », et a aussitôt déclaré qu’il voterait pour le candidat UMP dimanche prochain, enjoignant ses électeurs à en faire de même.