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Un coup dur. Un revers. Une claque. Les réactions sont nombreuses après la défaite du candidat PS au premier tour de la législative partielle qui visait à trouver un successeur à Jérôme Cahuzac dans la circonscription de Villeneuve-sur-Lot. Avec seulement 23,69% des voies, contre 28,71% pour Jean-Louis Costes et 26,04% pour Etienne Bousquet-Cassagne, Bernard Barral a été éliminé dès dimanche soir. Le second tour verra donc s’opposer l’UMP au Front national. Un scrutin qui a aussitôt suscité une avalanche de réaction au sein de la classe politique.
Entre « désaveu cinglant » et « séquelle » de l’affaire Cahuzac
Si pour l’UMP et Jean-François Copé, il s’agit d’ « un nouveau désaveu cinglant pour François Hollande et sa politique », le PS y voit lui « une séquelle » de l’affaire Cahuzac. « Lorsqu'il y a des scandales, en l'occurrence c'en était un, il y a toujours la tentation de l'extrême-droite, quel que soit d'ailleurs le comportement de cette extrême-droite » a déclaré François Hollande sur le plateau de M6. Le FN s’est lui félicité de ces résultats. Florian Philippot, vice-président du parti, y voit « une dynamique extraordinaire autour du Front national ». « Je pense qu’on va gagner cette circonscription » a-t-il déclaré sur i-Télé.
Le PS appelle à « faire barrage au candidat du Front national »
Après cette nouvelle déconvenue pour la majorité, qui perd là un nouveau siège de député à l’Assemblée, le mot d’ordre est désormais de contrer le FN. « Pour le second tour, le 23 juin, le PS appelle les électeurs à faire barrage au candidat du Front national » a de son côté déclaré Harlem Désir. Bernard Barral, candidat malheureux, appelle lui aussi à mettre en place un « front républicain », et a aussitôt déclaré qu’il voterait pour le candidat UMP dimanche prochain, enjoignant ses électeurs à en faire de même.