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Nuit blanche, pénurie de frites, lassitude... Le marathon des discussions pour parvenir à une proposition d'accord entre la Grèce et ses créanciers n'a pas laissé les politiques et les journalistes indemnes.

Le marathon de la crise grecque aura duré près de dix-sept heures. Toute la nuit du dimanche 12 au lundi 13 juillet, chefs d’État et ministres de la zone euro se sont réunis dans les locaux du Conseil européen afin de poursuivre les négociations autour d’une nouvelle proposition d’accord. Si ce lundi matin un compromis a été trouvé entre la Grèce et ses créanciers, les discussions n’ont visiblement pas été de tout repos, rapporte FranceTV Info. Épuisement, fringale, lassitude… retour sur les petites histoires des négociations !

Pénurie de frites

Il n’est pas recommandé de travailler le ventre vide. Et ça, Christine Lagarde l’a bien compris. Tandis qu’elle participait aux négociations nocturnes, la directrice du FMI a été prise d’une envie soudaine de… frites. Malheureusement pour elle, la délégation belge avait fini la totalité des frites commandées pour l’occasion, comme le souligne un diplomate.

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Des journalistes exténués

Difficile de rester éveillé après une quinzaine d’heures de discussion. Aussi, habitués à couvrir de nombreux sommets, les journalistes ont visiblement trouvé la solution pour récupérer des forces : s’accorder une petite sieste en pleine nuit, dans la salle de presse. Pour couronner le tout, le café qui leur a été servi est "dégueulasse", selon une correspondante du Monde.

Un repos bien mérité pour les chefs d’État

Et les journalistes n'on pas été les seuls à éprouver un tel degré de fatigue, rapportent nos confrères. Au terme des négociations, bon nombre de dirigeants de la zone euro ont immédiatement quitté les lieux pour aller se reposer. D’autres en revanche, se sont retrouvés malgré eux en situation inverse. À son réveil, le ministre des Finances finlandais, Alexander Stubb, s’étonnait par exemple de voir que les négociations étaient toujours en cours.

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