De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ségolène Royal a toujours eu la parole libérée. La ministre de l’Ecologie et du développement durable a en effet déjà plusieurs "couacs" à son actif depuis sa nomination. Que ce soit sur l’écotaxe ou sur Alstom, la ministre n’hésite pas à exposer son point de vue dans les médias.
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En croisade contre l’écotaxe ?
Quelques jours après sa prise de fonction, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 avait d’ores et déjà critiqué l’écotaxe, souhaitant "une mise à plat du système". N’hésitant pas à critiquer le principe, aussi virulemment qu’un bonnet rouge breton, Ségolène Royal s’était attiré les foudres des écologistes, alliés de la majorité socialiste. Elle avait d’ailleurs demandé l’étude de cette taxe en créant une mission parlementaire, laquelle a récemment rendu ses conclusions… en faveur d’Europe Ecologie-Les Verts.
Ségolène Royal préfère General Electric
Alors qu’Alstom souhaite se séparer de sa branche énergie, l’Américain General Electric et l’Allemand Siemens négocient le rachat, piloté par le gouvernement et l’Elysée. Dans cette vente stratégique, Arnaud Montebourg a rapidement pris le parti du géant allemand qui propose de créer deux leaders européens : Siemens pour l’énergie et Alstom pour les transports (TGV, tram, métro). Ségolène Royal, également ministre de l’Energie, a déclaré sèchement que General Electric "est le meilleur projet industriel".
Royal dénonce, et "la boîte à couacs" s'ouvre
La ministre a récemment provoqué un sacré couac au sein du gouvernement. Elle a en effet dénoncé "les boules puantes", "la condescendance" et "le mépris" de certains de ses collègues du gouvernement de Manuel Valls. Les ministres de l’Economie et des Finances, Arnaud Montebourg et Michel Sapin sont directement visés. Malgré le démenti rapide de la part de Ségolène Royal, les recadrages sont rapidement tombés de la part du porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, et Du ministre du Travail, François Rebsamen.
Cachez ce décolleté que je ne saurais voir
Tout juste installée au Boulevard Saint-Germain, Ségolène Royal créé la polémique en interdisant les "décolletés" dans son ministère. Une décision qui n'avait pas plu aux associations féministes, ni à la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Cette sortie médiatique éloignée de ce qui concerne les Français n'a également pas aidé le gouvernement à endiguer la malédiction du "couac".
A voir sur ce thème : Ségolène Royal a-t-elle vraiment interdit les "décolletés" ? la caméra cachée qui le prouve