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Après l'élection présidentielle, Ségolène Royal sait où elle voudrait aller. La ministre de l'Ecologie nourrit des ambitions internationales.

Ségolène Royal assure son avenir. Après son départ du ministère de l’Ecologie, plutôt qu’un mandat local, elle vise un changement d’échelle : l’Organisation des Nations Unies.

Depuis plusieurs semaines, une rumeur circule en effet sur les projets de l'ancienne compagne de François Hollande pour se retrouver à l’ONU à la fin du quinquennat. Le Figaro rapporte qu’elle serait intéressée par la direction du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), d’après une source au siège de l'organisation à New York.

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Du ministère de l’Ecologie à l’ONU ?

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Le PNUD est l’un des principaux organismes multilatéraux de développement contribuant à éradiquer la pauvreté et à réduire les inégalités et l’exclusion. Engagé pour la promotion du développement humain et des droits de l’homme, le programme se concentre aussi sur les questions climatiques et le développement durable, des sujets que Ségolène Royal connaît bien. A la tête du PNUD, elle poursuivrait son action commencée au ministère de l'Écologie et du Développement durable.

D’après Le Figaro, le ministère des Affaires étrangère est favorable à sa candidature. "Plus il y a de Français à des postes de responsabilités à l'ONU, mieux c'est", déclare une source au Quai d’Orsay. La ministre de l'Ecologie se préparerait en ce moment à passer un grand oral en février pour le poste d’administratrice du programme. Dans cette perspective, elle aurait également rencontré Antonio Guteres, le nouveau secrétaire général de l’ONU, début décembre.

Des obstacles sur la route vers l’ONU

En dépit de sa légitimité sur ces thématiques et du soutien de Paris, Ségolène Royal n’est pas accueillie à bras ouvert à l’ONU. L’organisation internationale reste dubitative face à cette candidature, car la France participe très peu au budget du programme pour le développement.

De plus, pour accroître son influence à l’ONU, la France essaie déjà de placer Philippe Douste-Blazy à la tête de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il est difficile de jouer sur plusieurs fronts en même temps. Rien n’est donc encore gagné.

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