La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Ségolène Royal : un retour médiatique pour peser
Depuis quelques semaines, Ségolène Royal s’est offert un retour sur le devant de la scène médiatique et écologique. L’ancienne ministre de l’Environnement n’hésite plus à tancer le gouvernement et Emmanuel Macron pour les réformes. Sur RTL ce lundi matin, l’ancienne candidate à la présidentielle s’en prenait notamment à la hausse des taxes sur le carburant.
Le 15 octobre, Ségolène Royal a par ailleurs publié un nouvel ouvrage intitulé Ce que je peux enfin vous dire (Fayard), sorte de testament politique expliquant son parcours. Au début du mois, elle avait d’ailleurs donné une grande interview au Journal du dimanche pour exposer ses combats. Et s’en prendre à la politique menée par le gouvernement. Plus vraiment macron-compatible, Ségolène dénonçait un manque de clarté des réformes et le matraquage des retraités. "La France, ce n’est pas une entreprise", assénait-elle.
A tout cela s’ajoute également des tweets dans lesquels elle expose les mesures politiques qu’elle prendrait. Un ensemble qui concourt à confirmer que le combat politique de Ségolène Royal n’est pas terminé. Mais dans quel cadre ?
Ségolène Royal : la liste européenne en solo, une possibilité
Ségolène Royal tête de liste du Parti socialiste pour les Européennes ? Envisageable mais pas certain en l’état. Le Point a révélé qu’Olivier Faure, le premier secrétaire, s’était à plusieurs reprises entretenu avec l’ancienne ministre sur cette proposition. Une information par la suite confirmée par un proche de Ségolène Royal qui serait, aux dires de certains, "très sollicitée". Mais ça c’était il y a 10 jours. Car ce lundi 22 octobre, l’éditorialiste Michaël Darmon se faisait l’écho d’un tout autre son de cloche sur Europe 1 : un projet très solo.
Ségolène Royal n’a pas encore accepté la proposition du PS et se laisse jusqu’au début de l’année 2019. L’ancienne candidate aux fonctions suprêmes pourrait en fait tout simplement choisir de mener sa propre liste, en marge des socialistes. "Lors de nombreuses consultations, l’ambassadrice des Pôles, toujours très active dans les milieux de l’environnement, est arrivée à cette conclusion : seule une liste élargie aux forces de l’écologie politique serait de nature à rassembler les électeurs qui partagent ses idées", assure Michaël Darmon. Jean-Louis Borloo pourrait même faire partie de ses soutiens.