De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle n'entendait pas se taire. Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007, est ambassadrice des pôles depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Un statut qu'elle risque de perdre, rapporte Capital, sur la base des informations du Canard Enchaîné (édition du 15 janvier 2020) — elles mêmes confirmées, quoiqu'avec nuance, par la principale intéressée.
Dans une publication Facebook, l'ancienne ministre socialiste explique même avoir déjà été licenciée, "sans entretien préalable". Selon elle, ses fonctions prendront fin à l'issu d'un "prochain conseil des ministres", parce qu'elle n'a pas "l'intention de renoncer" à sa "liberté d'opinion et d'expression" telles que garanties par la constitution.
Dans les faits, explique le mensuel spécialisé en économie, la figure de l'écologie au PS n'a pas encore été limogée, mais c'est tout comme. Le contenu de la lettre de qu'elle a reçue - et qui a pu être consultée par Le Parisien, notamment - ne fait que peu de cas d'autres scénarios possibles. Ségolène Royal va donc pouvoir consacrer son temps à son prochain enjeu électoral : les municipales qui se tiendront en mars 2020.
Ségolène Royal limogée : qu'est-ce que cela va changer, côté finances ?
Ségolène Royal n'est pas la première ambassadrice des pôles. Avant elle, Michel Rocard occupait la même fonction, dont les conditions de travail "demeurent très opaques", écrivait Le Parisien en juin 2017. Toujours est-il, souligne le quotidien, qu'en 2011, un tel poste était rémunéré à hauteur de 47 000 euros par an, auxquels s'ajoutaient "un peu plus de 30 000 euros de frais de mission pour le responsable et son équipe".
Depuis, l'ex-ministre de l'Environnement a fait savoir qu'elle était bénévole, information confirmée par Libération, qui a contacté le quai d'Orsay. Le licenciement de Ségolène Royal ne devrait donc pas impacter ses gains. Est-ce à dire que cela ne changera rien à son train de vie ? Pas nécessairement.
Même sans rémunération d'ambassadrice, la socialiste bénéficiait d'une enveloppe mise à disposition de sa fonction, auquel elle n'aura mécaniquement plus droit. Elle a d'ailleurs été accusée de l'avoir détournée à des fins de promotion personnelles et a été épinglé pour certaines factures (déplacement avec chauffeur, par exemple) jugées trop élevées, indique Capital. La femme politique évoquait alors des "insinuations diffamatoires".