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Ségolène Royal a fait des vagues le weekend dernier à Cuba. Partie assister aux obsèques de Fidel Castro en tant que représentante de la France, la ministre de l’Ecologie a en effet relativisé les accusations de violations des droits de l’Homme commises par le régime du "Commandante". Il y a eu "beaucoup de désinformation" sur ces violations, a-t-elle affirmé samedi. Des propos qui ont rapidement été contestés jusqu’au sein du gouvernement. "Ma gauche à moi, ça n’est pas cette gauche qui encense Fidel Castro", a réagi sur BFM TV Juliette Méadel, la secrétaire d’Etat en charge de l’Aide aux victimes. Le président de la République doit "désavouer ces propos contraires aux valeurs de la France", a quant à lui appelé le député écologiste François de Rugy, tandis que François Bayrou a estimé que cette affaire était "pire" qu’une faute politique. "Ce qu'a dit Ségolène Royal manque de mesure, de lucidité et de respect pour l'ensemble des victimes, incontestables et incontestées, de ce régime", a de son côté raillé le numéro deux du FN Florian Philippot.
Invité de France Inter ce lundi matin, Jack Lang a préféré ironiser. "Je n’ai pas envie de me livrer à une galéjade mais avait-elle bu un peu trop de rhum en arrivant à La Havane?", a-t-il questionné avec humour. L’ancien ministre de la Culture a ensuite expliqué que l’on ne pouvait pas "à ce point nier la réalité".
"Il n’a a pas de liste de prisonniers politiques"
Cette polémique est "déplacée", a dénoncé Ségolène Royal. Interrogé dimanche sur la portée qu’ont eue ses mots la veille à propos des violations des droits de l’Homme, la ministre les a maintenus. "Je vous rappelle que dans le cadre de la coopération qui va être signée dans quelques jours entre l’Union européenne et Cuba, cette question va être posée". Et l’ex-compagne du président d’insister : "Il n’y a pas de listes de prisonniers politiques. (…) Si cette liste de prisonniers politiques existe, il faut la donner. (…) Nous entrons dans une nouvelle étape, dans une nouvelle ère, et rien ne sert de caricaturer, de dénigrer, d’enfoncer tout un pays, tout un peuple qui est en train d’évoluer et de s’ouvrir".
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