![Tubiana, Trump, Jagger & Richards… Quoi de neuf ce mardi 16 juillet 2024 ?](/files/styles/pano_m/public/images/diaporama/6/1/1/2967116/vignette-focus.jpg?itok=ZQVi24QG)
Laurence Tubiana, proposée comme Première ministre, ne fait pas l’unanimité au sein du NFP; Donald Trump plus combatif que jamais après la tentative d’assassinat; une saison des feux de forêts qui démarre...
Le préfet de l’Hérault, Pierre de Bousquet, n’a pas vraiment apprécié les propos du maire de Béziers, Robert Ménard…
Lundi, lors d’une cérémonie où étaient présentes les forces de l’ordre locales, l’édile biterrois avait tenu un discours incisif à l’égard de l’Etat. S’adressant aux policiers, il avait déclaré : "Votre mission est d’assurer l’ordre public. Mais trop souvent, entre vous et votre mission, se dresse l’Etat, ceux qui nous dirigent, leur lâcheté, leur impuissance, leur soumission. Au point qu’ils acceptent trop souvent qu’une fausse paix sociale, qui ne profite qu’aux délinquants, s’installe dans certains quartiers."
"Robert Ménard divise"
Des propos qui ont fait bondir le représentant de l’Etat dans le département, le préfet de l’Hérault Pierre de Bousquet, comme le rapporte Midi Libre. Celui-ci reproche "la mise en cause inadmissible de l’Etat" par Robert Ménard. "M. Ménard jette le doute sur l’action des policiers et des gendarmes et sur la détermination de l’Etat à intervenir partout et à toute heure pour maintenir l’ordre. En opposant l’action des policiers et des gendarmes à celle des policiers municipaux, le maire de Béziers divise…", écrit le préfet dans un communiqué.
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Le maire de Béziers se défend et en remet une couche
Cette polémique éclate alors que débute dans les rues de Béziers la Féria, une fête durant laquelle "plusieurs centaines de policiers et de gendarmes sont engagées pendant cinq jours, par l’Etat, pour assurer la sécurité de Béziers."
Dans un communiqué paru mercredi, le maire de Béziers se défend et en remet une couche contre l’Etat. "Au contraire, j'ai souligné leur travail dans des conditions qui rendaient leurs missions parfois impossibles : moins d'effectifs, un matériel souvent obsolète, une suspicion d'une partie de la justice allant de pair avec un laxisme envers les délinquants."
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