Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Il n'exclut rien. Pour relancer le pays, toutes les solutions sont désormais posées sur la table, explique Le Figaro. Et le fait est que la France pourrait drastiquement changer de visage après la crise du coronavirus Covid-19. Emmanuel Macron lui même considérablement changer sa façon de faire. Preuve en est, il a annoncé la suspension sine die de la réforme des retraites, dans laquelle il avait pourtant placé tout ses espoirs et tout son capital politique, rappelle le quotidien.
"Si on change radicalement de politique par rapport à l'élection de 2017, il faudra relégitimer cette politique", alerte un proche du chef de l'Etat. Pas de panique ! Ce dernier a tout prévu. D'aucuns évoquent d'ailleurs "la convocation du Congrès à Versailles, un remaniement gouvernemental, un référendum", voire une "dissolution de l'Assemblée nationale".
Et si quelques recours n'ont pas été proposées, comme la reconduction d'un grand débat national ou l'organisation d'une nouvelle convention citoyenne, le fait est que le visage du pouvoir pourrait être changé par certains ces scénarios.
Les désavantages du remaniement
"Si c'est pour changer Robert par Micheline, à quoi bon ?", questionne cependant un ministre pour qui le manque de personnel politique de La République en Marche constitue une vraie faiblesse. "Difficile de se passer d'Edouard Philippe dans la période. S'il se fait virer, il apparaîtra comme un recours face à Emmanuel Macron", estime pour sa part un parlementaire issu des rangs de la majorité présidentielle.
Fort heureusement, Emmanuel Macron envisage aussi une solution autrement plus spectaculaire. Certains, poursuit Le Figaro, parlent d'ores et déjà d'un véritable "reset".
En quoi consiste le reset qu'envisage Emmanuel Macron ?
Parmi les solutions les plus audacieuses figure évidemment la dissolution du Palais Bourbon. D'autant plus que celle-ci pourrait s'accompagner d'un changement inattendu : l'introduction d'une proportionnelle intégrale. "Cela créerait un axe présidentiel autour de 25% à l'Assemblée, autour duquel s'agrégeraient d'autres forces. A partir de là, on bâtirait un gouvernement sur mesure", annonce un député LREM.
Mieux encore ! Il n'est peut-être pas exclu que le président de la République remette son mandat en jeu. A la suite d'un référendum, Emmanuel Macron pourrait démissionner, non sans s'engager à se représenter dans la foulée. L'objectif est clair : il s'agit de prendre l'opposition de cours et de lui imposer une campagne présidentielle au moment ou elle s'y attend le moins, en 2021. Mais cette piste effraie, chez La République en Marche.
Prochain rendez-vous politique fin juin
Quoiqu'il arrive, le gouvernement s'est déjà prononcé sur le prochain rendez-vous politique des Françaises et des Français. Ils devront retourner aux urnes le 28 juin 2020 pour faire élire un maire dans les 15% de communes qui n'en n'ont pas encore.
Concrètement, rappelle Libération, l'essentiel des villes de plus de 100 000 habitants. En tout et pour tout, 47 d'entre elles, sur 53, n'ont pas encore su élire leur maire.
En nombre absolu, cela représente près de 5000 communes, comme l'a rappelé le Premier ministre. Environ 4000 d'entre elles ne dépassent pas les 1000 habitants.