De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les affaires reprennent. Grand gagnant avec son parti, des élections départementales, Nicolas Sarkozy a tout juste goûté à la victoire qu'il est de nouveau convoqué par la justice. En cause cette fois-ci, l'affaire dite "des pénalités". Dépassant le budget de campagne autorisé en 2012, l'ancien président de la République s'était vu infliger une amende de 363 615 euros que l'UMP avait finalement réglée. Si Nicolas Sarkozy a remboursé cette somme lors de son arrivée à la présidence du parti, l'enquête n'est pas encore terminée. Suite à cette convocation, l'ex-chef d’État risque une mise en examen pour "abus de confiance".
Pénalités et "Sarkothon"
A l'origine de l'affaire qui expose une fois encore Nicolas Sarkozy, on retrouve les comptes de la dernière campagne présidentielle de celui-ci. En effet, ces comptes avaient été rejetés par le Conseil constitutionnel pour dépassement du plafond des dépenses autorisées. Un rejet qui avait débouché sur la perte des 11 millions d'euros accordés habituellement par l’État à un parti comme l'UMP, ainsi qu'une amende spécifique de 363 615 euros à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Pour éponger ses dettes, le parti avait lancé l'opération du "Sarkothon". Plus encore, il avait réglé les 363 615 euros à la place de Nicolas Sarkozy.
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Une possible mise en examen
A l'instar de Jean-François Copé, l'ancien patron de l'UMP mis en examen le 3 février dernier dans cette affaire, Nicolas Sarkozy risque d'être épinglé pour abus de confiance. Alors que l'ex-chef d’État a remboursé les quelque 360 000 euros à son parti lorsqu'il a pris sa direction, l'infraction reste constituée. La justice pourrait donc le mettre en examen pour abus de confiance. Elle analysera également le vaste appel aux dons du parti ainsi qu'un autre dossier lié à la campagne de 2012 : l'affaire Bygmalion.
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