Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Il sera "toujours là où l’on a besoin de lui". S’il se défend bien évidemment de briguer quoi que ce soit, ce ministre fait pourtant partie de ceux à qui l’on prête le plus d’ambitions politiques… et surtout nationales. D’aucuns, d’ailleurs, ne s'étonneraient guère, de bientôt le retrouver à Matignon. À la place même qu’occupe aujourd’hui Jean Castex et qui, jadis était réservée à des personnalités telles qu’Edouard Philippe, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault ou François Fillon.
Mais pourquoi, avant toute chose, se séparer de l’ancien maire de Prades ? Son travail, en tant que démineur de la crise sanitaire, n’est-il pas reconnu par l’Élysée ? La question n’est pas véritablement là, soutient Le Figaro. La seule qui compte, indiquent nos confrères, c’est celle des régionales et de l’épreuve que ces dernières pourraient représenter. Pour ne pas trébucher aux présidentielles, indépendamment de la qualité supposée ou non de Jean Castex, il pourrait être utile, dans certains cas précis, de l’abandonner à son propre sort politique.
Le remaniement : l’autre outil d’Emmanuel Macron pour ne pas (trop) souffrir en cas de déroute électorale ?
Quiconque, au sommet de l’État, appréhende une défaite électorale - ou veut s’en prémunir - peut être tenté de retrouver un peu d’oxygène. C’est en partie ce qui avait poussé Emmanuel Macron à se défaire d’Edouard Philippe : il cherchait alors à trouver une "bonne respiration" de mi-mandat.
D’autant plus que Jean Castex présente peu à peu ses limites : il peine à incarner autre chose que la France du coronavirus Covid-19. Or, c’est précisément pour cela que le chef de l’État l’avait nommé, initialement : il devait aider à tourner la page du virus, à l’été 2020. Manque de chance, observeront peut-être certains, la crise sanitaire a déjoué ces plans. Mais qui pourrait alors le remplacer ?
Rumeurs de remaniement : quels candidats à la possible succession Castex ?
Le "Premier ministrable" dont il est désormais question n’est nul autre que le plus jeune ministre du gouvernement que dirige aujourd’hui Jean Castex : Gérald Darmanin, note Le Figaro. Aux yeux de François Patriat, ancien sénateur socialiste aujourd’hui candidat en Bourgogne-Franche-Comté pour LREM et intime du chef de l’État, le locataire de Beauvau est pétri de qualités.
"Darmanin veut être premier ministre et je pense qu'il le sera", affirme ainsi celui qui a quitté le parti de François Hollande, il y a plus de quatre ans, en vérité. Il pense même que l’enfant de Tourcoing a de quoi viser plus haut même que Matignon. "Je pense qu'il a les ambitions légitimes pour être président de la République", affirme-t-il encore. D’autres que Jean Castex devraient-ils s’inquiéter ?
Rumeurs de remaniement : qui sont ceux qui pourraient quitter le gouvernement ?
Si François Patriat n’évoque pas le moindre calendrier relatif à ce type de promotion, il n’empêche que certains ministres auraient, de facto, matière à s’inquiéter. Non pas parce que Gérald Darmanin pourrait les déloger de leur maroquin, mais bien parce qu’un remaniement gouvernemental en anticipation ou en réponse aux élections régionales pourrait leur coûter la place, poursuit Le Figaro.
Ainsi, notent nos confrères, certains ministres n’ont pas véritablement trouvé leur place : c’est le cas des "délégués" et des "secrétaires d’Etat" qui ont tous été mis de côté du fait de la crise sanitaire. Nombre d’entre eux n’ont d’ailleurs pas pu participer aux conseils des ministres qui se tiennent le mercredi…