Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Même les acteurs du parlement ne sont pas toujours au courant de son existence, rapporte le quotidien. « J’ai été élu en 1998, mais je n’ai été mis au parfum de l’existence de cette cagnotte que quatre ans plus tard » déclare Jean-Pierre Bel, président du Sénat depuis 2011. « Dans les années 2000, même les questeurs ne savaient pas qui touchait quoi ! » indique de son côté l’ancien sénateur centriste Claude Huriet.
C’est au député René Dosière (PS) que l’on doit aujourd’hui d’en savoir un peu plus sur cette réserve d’argent polémique : il a obtenu de se faire communiquer, pour la première fois en quarante ans, le montant de cette cagnotte département par département. Et surprise, tous ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là : on note une différence de 1 à 10 entre les bénéficiaires. Certains départements, mais aussi certains élus, coiffent leurs voisins au poteau, raflant la mise en vertu d’ « droit de tirage » pour le moins opaque. Le parti au pouvoir (la droite) semble s’en être plutôt bien tiré, indique Le Parisien.
La publication intégrale de ces mouvements de fonds, élu par élu, permettrait de faire la lumière sur ce véritable trésor de plus en plus contesté. Jean-Pierre Bel a d’ailleurs pris des mesures l’an dernier afin d’y voir un peu plus clair. Selon les documents, reproduits par Le Parisien, il semble en tout cas que la Mayenne, la Lozère, la Haute-Savoie, mais aussi l’Oise ou encore le Cantal, aient décroché le gros lot…