Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
“Il n’y a pas de divergence de ligne au gouvernement”, a tenté Sibeth Ndiaye, comme pour étouffer l’affaire. La porte-parole de l’équipe exécutive s’est exprimée à la sortie du Conseil des ministres, le 7 novembre dernier. Peu de temps après la soufflante passée par Emmanuel Macron à Jean-Paul Delevoye, donc.
Le président de la République, explique RTL, n’a pas beaucoup apprécié les propos tenus par le haut-commissaire à la réforme des retraites dans les colonnes du Parisien. Il a donc enjoint les ministres à faire preuve de réserve et à ne pas se prononcer trop vite sur “ce qui serait une bonne réforme ou pas”. Remarque qui fait également écho aux récentes réticences de Nicole Belloubet sur les quotas d’immigration. C’est un peu plus tard que “le ton est monté” entre les deux hommes. On a reproché à Jean-Paul Delevoye des mots “trop fermes”, des sorties “trop brutales”, voire carrément “contraires” à ce que prône aujourd’hui le gouvernement.
“Ça ne correspond pas à l’acte II”, aurait déclaré le chef de l'État, passablement agacé, d’après Le Parisien. Comprendre : écarter trop tôt des pistes de travail. Tout particulièrement quand il s’agit du principal outil dont dispose Emmanuel Macron pour tenter de mettre un peu d’eau dans son vin, en cas de dense mouvement social, comme le laissent déjà craindre les grèves prévues à l’orée de décembre. La clause grand-père constitue, en effet, la “dernière carte” qu’aurait le président “pour calmer le jeu”, estiment quelques-uns de ses proches.
Jean-Paul Delevoye, bientôt jeté du gouvernement ?
De quoi fragiliser la parole du haut-commissaire, d’autant plus après l’intervention publique du Premier ministre. En effet, avant le coup de gueule d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe a pris la parole sur le plateau de BFMTV pour contredire Jean-Paul Delevoye.
Il faut dire, poursuit le quotidien régional, que le sang du Premier ministre, du chef de l'État et de leurs conseillers respectifs, n’aurait fait “qu’un tour” à la lecture de l’interview donnée par l’ancien ministre de Jacques Chirac… Qui pourrait dès lors être amené à quitter le gouvernement. Et ce, en dépit de la “très haute estime” que lui porte le locataire de l'Élysée. “Il partira, il démissionnera et bon débarras”, croit savoir un “macroniste historique”...