De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
- 1 - Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : 27 milliards d’euros de baisse d’impôt
- 2 - Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : la fin de la retraite à 62 ans ?
- 3 - Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : écologie, réforme de l’assurance chômage, dépendance…
Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : 27 milliards d’euros de baisse d’impôt
"Les impôts des ménages baisseront durant ce quinquennat de 27 milliards d’euros", assurait Edouard Philippe devant les députés, lors de son discours de politique générale devant les députés, le 12 juin 2019. Il a annoncé de nouveaux gestes en faveur des contribuables et rappelé sa volonté de conduire à terme certaines baisses qui ne sont pas encore effectives, rapporte le journal marqué à droite Le Figaro.
"Le taux d’imposition de la première tranche de l’impôt sur le revenu, qui regroupe 12 millions de foyers, sera abaissé de trois points", a-t-il détaillé. Ce qui, d’après ses calculs, signifie "un gain moyen par foyer de 350 euros, soit un tiers de l’impôt en moyenne". Cependant, les plus démunis ne seront pas les seuls à profiter de cette nouvelle mesure. "Les 5 millions de foyers de la tranche suivante bénéficieront d’un gain moyen de 180 euros", a poursuivi l’ancien maire du Havre.
Toutes ces évolutions doivent encore être votées dans le cadre du projet de loi finance 2020 (PLF2020), rappelle le quotidien.
Autre mesure, confirmée par le Premier ministre : la suppression intégrale, "pour l’ensemble des Français" de la taxe d’habitation. Pour 80% des ménages, le deuxième tiers devrait de l’impôt devrait être amputé dès septembre et le troisième disparaître à partir de 2020. "Pour les 20% de Français restants, la suppression se déploiera sur trois années", a encore rappelé le bras droit d’Emmanuel Macron.
Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : la fin de la retraite à 62 ans ?
"Les règles seront les mêmes pour tous. Un euro cotisé ouvrira les même droits pour tous", a commencé le Premier ministre, comme pour rappeler l’objectif même de la réforme des retraites, pensée pour davantage "d’équité" entre les assuré(e)s, rappelle Le Figaro. Une transformation du système qui, Emmanuel Macron l’a assuré à maintes reprises, ne devait pas amener à changer l’âge légal de départ à la retraite.
C’est la ligne qu’a adopté Edouard Philippe lors de son discours de politique générale, indique le Huffington Post. Il soutient en effet que la transformation du système des retraites maintiendra "la possibilité d’un départ à 62 ans"… Mais l’exécutif entend tout de même "définir un âge d’équilibre".
"Nous définirons un âge d’équilibre et des incitations à travailler plus longtemps", a tenu a rappeler l’ancien pupille d’Alain Juppé. "Ainsi, chacun pourra faire son choix, en liberté et en responsabilité", a-t-il assuré.
Tout ce qui va changer après les annonces du gouvernement : écologie, réforme de l’assurance chômage, dépendance…
Le discours tenu par le Premier ministre abordait de nombreux autres sujets. Il s’est notamment exprimé sur les pensions alimentaires, que la Caisse d’allocations familiales (CAF) pourra automatiquement prélever "dès juin 2020" pour minimiser "le risque d’impayé".
Il a aussi évoqué la réforme des institutions, qui pourrait être repoussée à fin 2020, après les élections sénatoriales de septembre.
Le chef du gouvernement s’est également prononcé sur la PMA pour toutes, indiquant que le projet de loi serait présenté par l’exécutif d’ici juillet et que les débats à l’Assemblée commenceraient en septembre. "Sur certaines questions, comme l’accès aux origines, le régime de filiation en cas de PMA avec tiers donneur, plusieurs options étaient possibles, et le Gouvernement a retenu celles qui lui semblaient les plus à même de permettre un débat apaisé", a-t-il déclaré.
Sur l’immigration, Edouard Philippe a annoncé l’organisation d’un débat annuel concernant la politique à mener. Il s’agit selon de lui de sujets qui "touchent aux fondements de notre souveraineté" et qui doivent donc être ramenés de façon régulière devant le Parlement.
Il a également annoncé une réduction du nombre d’élèves par classe en CP et en CE1, ainsi que l’école obligatoire dès 3 ans, pour "renouer avec l’égalité des chances".
Le PLFSS2020 devrait aussi reprendre de nombreuses mesures concernant le "maintien à domicile" des personnes âgées en situation de dépendance.
Enfin, le chef du gouvernement a aussi évoqué la réforme de l’assurance-chômage – qui conduira à un système de bonus-malus dans 5 à 10 secteurs en plus de la mise en place d’une dégressivité de l’indemnisation des salaires les plus élevés – ainsi que le problème écologique. Cette dernière partie fait office de véritable priorité pour l’exécutif.