De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nicolas Sarkozy sera-t-il l’un des acteurs de l’élection présidentielle de 2017 ? Si l’ancien chef de l’Etat n’a toujours pas confirmé ni démenti son éventuel retour, ce secret de polichinelle n’en finit pas de faire jaser la classe politique. Et tandis que certains ténors de l’UMP tentent d’ores et déjà de le contrer en brandissant la carte de la primaire qu’ils considèrent être un véritable obstacle pour le champion de la droite, ce dernier semble s’en amuser. Officiellement retiré de la vie politique depuis sa défaite en 2012, Nicolas Sarkozy réapparaît petit à petit et de plus en plus souvent. Coutumier pendant plusieurs mois des entretiens organisés dans son bureau, au cours desquels il n’hésitait pas à critiquer en semi-off ses amis d’hier, l’ex-chef d’Etat semble désormais vouloir revenir sur le devant de la scène. Prenant soin de ne pas se montrer trop explicite quant à ses intentions, il n’hésite désormais plus à prendre la parole publiquement. Et si son retour en politique semble être finement orchestré, il semble que parfois Nicolas Sarkozy peine à freiner son impatience. Quitte à faire quelques confidences.
"Là où la mer est repassée, elle revient…""La confiance nécessite du temps. Je ne renie pas 35 ans de vie politique. Je prends le temps de la réflexion", a-t-il ainsi laissé entendre jeudi lors d’un petit entretien accordé à quelques journalistes dans le TGV qui l’emmenait à La Rochelle. "Ce n’est pas en s’agitant que l’on maintient le lien" avec les Français, a-t-il également estimé avant d’indiquer qu’il avait besoin « de calme, de distance et de recul". Nicolas Sarkozy en a par ailleurs profité pour souffler qu’il n’avait "jamais eu de goût pour la contemplation". Le sourire aux lèvres, l’ex-locataire de l’Elysée a poursuivi en évoquant sa découverte de la région : "Je suis capable de faire un effort, de m’adapter…pour un temps (…) là où la mer est repassée, elle revient…".
"Je parlerai le jour où il faudra parler"Une manière d’annoncer qu’il en a assez de donner des conférences et de mettre de la distance entre lui et la politique ? Mais comme pour brouiller une nouvelle fois les pistes et laisser planer le doute auquel il semble tenir, Nicolas Sarkozy a conclu en affirmant que "ce sont les Français qui décideront" de son éventuel retour. Et d’assurer : "Je parlerai, oui mais le jour où il faudra parler".
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