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Un agenda contrarié. Le président Emmanuel Macron, omniprésent médiatiquement ces dernières semaines, rappelait à l’ordre la Première ministre, Elisabeth Borne, à la suite de propos destinés au Rassemblement National. Moins d’une semaine après cette polémique, les chiffres ont doublé. En effet, selon Le Figaro, une querelle entre Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, n’a pas échappé à l’exécutif.
Concernant leur calendrier respectif, les deux ministres sont actifs sur différents thèmes importants du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal s’attelle à un vaste plan de lutte, censé permettre de faire des économies et de doubler les redressements, ayant 2027 en ligne de mire. De son côté, Gérald Darmanin est en déplacement en Nouvelle-Calédonie afin d’avancer sur le futur statut constitutionnel de l’archipel. En parallèle, il prépare le terrain à l’approche de l’examen de la loi sur l’immigration.
Les origines du différend
Deux des grandes têtes d’affiche du gouvernement de ce second quinquennat mené par Emmanuel Macron font des leurs. Dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale, Gabriel Attal n’a pas manqué de faire réagir son homologue de l’Intérieur. En cause, la fusion entre la carte d’identité et la carte vitale, annoncée ce mardi 30 mai.
Cette mesure n’a pas tardé à faire bondir Gérald Darmanin. En effet, ce dernier n’a pas été informé de la mise en œuvre de ce changement administratif, permettant d’endiguer les "locations" de cartes vitales, profitant aux fraudeurs de bénéficier de soins gratuits. Les deux hommes politiques ont rapidement régler leur désaccord. Ils se sont entretenus lors d’un appel tandis qu’"il commençait à y avoir un peu de ‘flotouillement’", comme confié par l’entourage présidentiel.
Pas la première fois
Natifs de deux camps opposés, quelques frictions ont animé les deux hommes, pourtant essentiels à la vie politique menée par le gouvernement Macron. Vivement et fréquemment critiqués par différentes personnalités politique de l’opposition, ils en sont toujours ressortis indemnes. Mais jusqu’à quand ?
A coup de pic échangés, Attal et Darmanin se connaissent. Le second avait, lors de l’échec des élections régionales, vivement critiqué le fonctionnement du parti politique les associant : "au sein de la majorité, nous devrions tous en tirer des leçons. Nous gagnerions à l’humilité". Déclaration à laquelle le premier rétorquait vivement : "l’humilité concerne tout le monde", comme affirmé par Gabriel Attal sur France Inter.
Plus récemment, une opposition animait les deux représentants politiques : la révision de l’aide médicale d’Etat. Le ministre de l’Intérieur souhaitait "la réserver à l’urgence", tandis que son homologue délégué aux Comptes publics martelait préférer écouter "les professionnels de santé". Bonne ambiance.
Les hommes de main d’Emmanuel Macron
Tout comme Elisabeth Borne, les deux ministres impliqués par diverses tensions ont chacun la confiance du chef de l’Etat. Malgré tout, une opposition de style semble inéluctable et définie. Gabriel Attal, en charge des équilibres budgétaires du pays, tente de soigner l’aile gauche alors que Gérald Darmanin, figure de proue de la droite gouvernementale, s’assure de l’adhésion de ses opposants des Républicains et du Rassemblement National. En espérant que ces deux là n'aient pas que la première lettre de leur prénom en commun.