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"Si c’est toi, se sera sans moi". Ces mots prononcés la semaine dernière par Cécile Duflot à l’intention de Manuel Valls ont été mis à exécution dès lundi soir. En effet, alors que l’ex-ministre de l’Intérieur a été nommé chef du gouvernement par le président de la République, sa collègue écologiste a fait savoir qu’elle quittait l’équipe. Outre les différends qu’on pu rencontrer les deux ministres au cours de ces deux dernières années, Cécile Duflot aurait fait valoir leur divergences en matière de ligne politique. Une version reprise et appuyée par son ex-collègue, Pascal Canfin, lequel a également quitté ses fonctions. "Nous ne sommes pas au gouvernement pour être au gouvernement" a-t-il en effet expliqué au micro de France Inter ce mardi, avant d’ajouter : "Vous savez, Cécile Duflot, on lui a proposé la place de numéro deux du gouvernement mais sans changer de ligne". Et l’ex-ministre de préciser : "celui lui a été proposé dans les minutes et les heures qui ont précédé la décision".
"Un acte politique fort et fondateur"
Fort de cette révélation, Pascal Canfin a poursuivi en détaillant : "et donc nous aurions eu des responsabilités, des postes, mais de possibilité d’agir vraiment comme nous l’entendrions sur la ligne politique". Notre décision est "un acte politique fort et fondateur", a-t-il par ailleurs martelé.
Lundi soir, lors d’une intervention télévisée retransmise sur TF1 et France 2, le président François Hollande a annoncé la nomination de Manuel Valls à Matignon. Le chef de l’Etat a également indiqué qu’il souhaitait disposer d’un "gouvernement de combat pour atteindre trois objectifs": "redonner de la force à notre économie", "garantir la justice sociale" et "assurer l’apaisement et le de rassemblement des Français", après l’échec de la majorité aux élections municipales. Mais ce sera sans les Verts, lesquels ont d’ores et déjà prévenu que samedi, le Conseil fédéral d’EELV prononcerait "une fin de non-recevoir" à leur entrée dans la nouvelle équipe gouvernementale de Manuel Valls.
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