La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Décidément, Nicolas Sarkozy est un homme sous pression.
Le 4 juin, ses quatre concurrents à la primaire (Juppé, Fillon, Le Maire, Bertrand) rédigeaient une lettre commune pour l’obliger à constituer rapidement un comité d’organisation pour la future élection interne. Dimanche, c’est au tour de Jean-Christophe Lagarde de poser un ultimatum à Nicolas Sarkozy pour les futures échéances régionales, prévues en décembre prochain.
Dans les colonnes du JDD, celui qui est aussi député de Seine-Saint-Denis déclare que les "conditions d’un accord" entre les deux formations "ne sont pas réunies".
"Si nous n'avons pas trouvé de solution, nous n'aurons pas de liste commune"
Puis, Jean-Christophe Lagarde se fait plus tranchant : "Nous sommes dans une situation où, dans les dix jours qui viennent, si nous n'avons pas trouvé de solution, nous n'aurons pas de liste commune dans un certain nombre de régions. Ne serait-ce que pour des raisons techniques."
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Et le chef de file de l’UDI de citer trois régions où les candidats centristes pourraient l’emporter si le candidat Républicains se désistait ou faisait liste commune : "La Bourgogne-Franche-Comté avec François Sauvadet, le Centre-Val de Loire avec Philippe Vigier et la Normandie avec Hervé Morin."
"C’est une demande raisonnable au regard des poids politiques des uns et des autres, mais Les Républicains, manifestement, ne sont pas désireux aujourd’hui - ou pas en capacité, je ne sais pas - d’accepter ces demandes.", regrette l’élu de Seine-Saint-Denis.
En mars dernier, l’alliance de l’UDI et de l’UMP (aujourd’hui "Les Républicains") avait permis aux deux partis de remporter haut la main les élections départementales.
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