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"Relever l'homme en faute par l'éducation", telle est la proposition du député UMP, Hervé Gaymard. Le parlementaire a en effet déposé mercredi soir un amendement à la réforme pénale, lequel autorise les remises de peine "aux personnes condamnées qui lisent un livre et en font un compte rendu écrit", a rapporté 20 minutes. Selon les auteurs de l’amendement, Hervé Gaymard et Jean-Frédéric Poisson, les bibliothèques sont en prison "le seul lieu hors des tensions".
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L’évasion par la lecture
La réforme pénale de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, souhaite augmenter les sursis à l’aide de la "contrainte pénale" et de la "sortie sous contrainte". L’amendement déposé par les deux parlementaires de l’opposition pourraient ainsi faire office de condition à la "sortie sous contrainte" d’un détenu condamné à moins de cinq ans de prison.
Soutenus par l’association Lire, les deux députés souhaitent ainsi "placer la lecture au cœur du processus de détention et de réinsertion (…) permettant à la sortie d'aider le détenu à se reclasser parmi ses concitoyens". Objectifs : apaiser et réinsérer par la culture les prisonniers et combattre l'illéttrisme. Le texte prévoit ainsi une réduction "de cinq jours par livre lu et par mois d’incarcération" avec un plafond de 12 livres par an. Ce processus de réduction de peine serait mis en action directement par le Juge d’application des peines (JAP), protagoniste au cœur de la réforme pénale de la Garde des sceaux.
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